Soulevé au cours du Conseil présidentiel pour l’insertion et l’emploi des jeunes, le sujet relatif au soutien financier dans le cadre de la résilience économique face à la crise sanitaire refait surface.
C’est devant le président de la République que le gouverneur de Kaolack a rappelé que les gouverneurs ont fait les recensements de tous les Jakartamen, mais jusqu’à présent, ils n’ont pas reçu le financement qui leur est destiné.
Le président de la République a rappelé que le ministre en charge de la distribution des fonds pour l’appui face aux effets de la pandémie de covid-19, lui a signifié que ces fonds ont été acheminés au niveau des gouvernances et qu’il ne restait plus qu’à établir les états de paiement pour que chaque région puisse donner le nombre de Jakartamen à prendre en charge. Une affirmation que les gouverneurs ont aussitôt rejetée.
En effet, le chef de l’État interpella le gouverneur de Kaolack qui s’exprimera publiquement : » Je vous remercie Mr le président de la République. C’est un honneur pour moi de prendre la parole pour préciser d’abord tous les efforts que vous déployez pour prendre en charge les couches vulnérables dans le cadre de la gestion de la pandémie de Covid-19. Je rappelle que beaucoup d’efforts ont été faits surtout dans le domaine du transport. En effet, nous avons reçu les moyens destinés aux taxis urbains, ceux destinés aux gares routières, mais aussi les autres moyens de transport par l’intermédiaire du ministre des transports. Ce dernier nous avait demandé par l’intermédiaire de notre ministère de recenser tous les Jakartamen qui se trouvaient dans notre région. Nous apprenons à travers la presse que nous aurons reçu les fonds pour lesJakartamen. Ce qui ne correspond pas à la réalité. Je tiens ici, à préciser au nom de mes collègues, que nous n’avons rien reçu. Nous avons l’ensemble des recensements. Cependant, si nous recevons ces fonds, avec les modalités de distribution, je pense que nous allons le faire. Mais pour le moment nous n’avons rien reçu ».
Ainsi, le gouverneur Mbengue signifiera publiquement et en plus, devant le chef de l’État que ce n’est pas à leur niveau que les choses stagnent.
Reste à savoir donc quelles dispositions prendra le président de la République qui est désormais bien édifié sur le sujet.
Dakaractu