La mort du président tchadien, le maréchal Idriss Déby au front continue de faire réagir la classe politique internationale et plus précisément de la France. C’est Marine Le Pen, Sg du Rassemblement national de France, pure adepte du nationalisme, qui a écrit un communiqué non seulement pour présenter ses condoléances, mais aussi pour magnifier l’implication de l’homme dans la guerre que livre la France contre « les terroristes islamistes ».
Ainsi, dit-elle à haute voix : « la France perd aujourd’hui un allié et un chef d’État d’un pays ami de longue date.
Un allié qui n’a jamais fait défaut dans la lutte contre le terrorisme islamiste et dont la détermination à toute épreuve, que ce soit au sein de la Force multinationale mixte et du G5 Sahel, ou lors de l’intervention militaire en appui des forces françaises lors de l’opération Serval, dans le nord du Mali en 2013, ont permis de circonscrire l’avancée djihadiste et de préserver la sécurité dans cette région de l’Afrique », témoigne la nationaliste de la fidélité de l’ex homme fort de N’djaména à la France.
« Par sa constance et son engagement, le président Idriss Deby Itno avait fait de son pays un pivot incontournable de la stratégie internationale de lutte contre le terrorisme islamiste en Afrique subsaharienne », révèle Marine Le Pen.
C’est pourquoi, la dame promet à la nation Tchadienne qu’ « au regard des liens d’amitié historiques qui unissent nos deux pays, du rôle prépondérant que joue le Tchad dans le concert des nations africaines et de son implication dans les entreprises de résolution des conflits régionaux, la France se doit désormais d’accompagner les autorités de transition dans l’objectif d’assurer la stabilité, la sécurité tout comme l’essor économique du Tchad », conclut-elle.
Dakaractu