Là, c’est en passe de devenir complètement burlesque et terriblement hasardeux. On soupçonnerait des éléments de la gendarmerie et de la police d’être les gros yeux et les grandes oreilles du présumé violeur. A ce point, ça craint vraiment pour la stabilité.
Ça s’appelle de la paranoïa comme cette Opa opérée ce weekend end par la majorité sur les médias où des plénipotentiaires ont été envoyés en mission commando pour enfoncer un coriace adversaire qui leur promet l’enfer. Une affaire privée devient miraculeusement une affaire d’Etat. Et après l’arrestation musclée du syndicaliste Dame Mbodji et la réaction énergique de ses camarades, le pouvoir, sentant qu’il allait faire face à un autre front, a vite fait de libérer le syndicaliste et ses compagnons. Retrouvant ainsi un semblant de lucidité.
Les « Linguère » de Sonko ont été également priées de rentrer chez elles. Faut bien qu’elles célèbrent le 8 mars. Et ça aurait défiguré le visage du pouvoir de compter des prisonnières politiques dans ses geôles. Pour Dame Mbodj et Cie comme pour les guerrières « driankés » de Sonko, le juge a dû recevoir des ordres d’en haut.
Ça donne une justice aux ordres. Une véritable mascarade. Des chefs d’entreprise, cadres, enseignants, etc., ont été ainsi envoyés en prison pour des délits pour le moins cocasses. Pendant ce temps, un faux monnayeur et des enfants de riches, qui devraient se présenter devant une cour criminelle, sont libres comme l’air. Et encore !!! Vous vous souvenez de la fameuse déclaration du Chef lors de ce nouvel an ? Pince-sans-rire, il avouait mettre le coude sur des dossiers qui pourraient perturber la paix sociale. Pourquoi pensez-vous à l’affaire Kara ? Et voilà qu’il assiste tranquillement à une situation délétère…
KACCOOR BI