Cinq personnes, toutes de nationalité guinéenne dont une exciseuse, sont en détention dans les locaux de la Brigade de Gendarmerie de Keur Massar, pour les besoins d’une enquête.
D’après L’As, il s’agit de femmes qui ont excisé leurs fillettes âgées entre deux et six ans.
Au nombre de six, les victimes sont prises en charge au plan sanitaire par les services de l’action éducative en milieu ouvert (AEMO) de Pikine, en banlieue dakaroise.
Le fléau de l’excision persiste malgré l’interdiction de la pratique depuis plus de vingt ans, au Sénégal. Où près du tiers des femmes ont été excisées, « 34% dans le milieu rural, 22% dans le milieu urbain. »
Les chiffres sont plus importants dans certaines régions comme Kolda, par exemple, où 94% des femmes sont excisées.
200 millions de femmes ont subi l’excision dans trente pays à travers le monde, d’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publiées en 2018.