« Pour exécuter son plan de démantèlement du parti Pastef et de liquidation politique de son président le député Ousmane Sonko, le dictateur Macky Sall s’emploie à écraser tout ce qui bouge en sens contraire de son funeste dessein. Excités par l’’odeur du pétrole et du gaz, courant sans foi ni loi et à tout prix derrière un troisième mandat parfaitement anticonstitutionnel, ces sous-préfets de l’impérialisme qui dirigent le Sénégal, ont fini de faire craqueler le vernis démocratique de leur gouvernance sombre et vicieuse, autocratique et prédatrice. On vous arrête d’abord et vous place en garde à vue, avant de chercher à fabriquer l’inculpation à vous coller ! Décidément, la « vitrine démocratique» de la FrançAfrique est en train de jeter le masque un peu partout, de la Côte d’Ivoire au Sénégal en passant par le Bénin.
Concernant le camarade Guy Marius Sagna, membre de Yoonu Askan Wi et de Frapp France Dégage, il s’agit ici d’une énième arrestation, d’un énième emprisonnement, sans qu’ils n’aient jamais pu établir contre lui ni injure ni violence ni illégalité. Ils parlent semble-t-il de « menaces de troubles à l’ordre public » qui auraient fuité » ! Une chose est sûre : Guy Marius Sagna n’a rien à répondre à de telles accusations. Guy est un militant, reconnu, de toutes les causes du peuple souffrant, salué publiquement comme tel, des différents secteurs du mouvement social de masse jusques-aux diverses autorités religieuses de notre pays, chrétiennes comme musulmanes.
Ce pouvoir à la tête du Sénégal est devenu fou, un fou paniqué et furieux: il est donc urgent de stopper net ce fou dangereux, dans l’intérêt supérieur de la paix civile et de la construction nationale, afin de s’occuper réellement, non de bassesses ourdies sur le dos des femmes honnêtes, dignes et courageuses de notre pays, mais de s’attaquer à tous ces virus malfaisants, nuisibles à notre indépendance nationale, à la souveraineté de notre peuple, à la libération et à l’unité de notre continent, à son développement endogène durable et à son essor politique, économique, social, scientifique, sanitaire, culturel ou autre. L’Afrique doit être d’abord l’avenir des Africains, non celui des pilleurs et de leurs laquais, tel est notre projet commun.
Liberté pour tous les otages ! Barrons la route à la dictature et aux complots d’Etat ! Vive la résistance populaire et le combat démocratique de masse !
Dakar le 24 février 2021
Pour Yoonu Askan Wi Pour le FRAPP
Le Secrétariat Permanent Le Secrétariat Exécutif »
« Mettre fin à la chasse à l’homme, aux arrestations arbitraires et à la dictature »
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