.
.
C’est à se demander que certains ont besoin du feu pour vivre (survivre) alors que l’âge de la pierre taillée avec la découverte du silex semble très lointain. S’agiter dans tous les sens et sans retour ni rendu, ravalés aux calendes gréco-romano-senegalensis en dépit de la surexcitation urbi et orbi, des oubliés et laissés en rade se transforment et veulent jouer au pyromane avec en main une grenade… offensive nommée le 3ème mandat.
Que de pays bousillés et en cendres sur la seule évocation d’un 3ème mandat honni et banni par toutes démocraties modernes …tendant vers l’aboutissement et l’achèvement ! Les exemples font florès de nations plus ou moins englouties par des déchirures nées de ces reniements et autres manipulations crypto et perso.
Leçons tirées…les normes (même si… !) c’est la limitation à 2 du nombre des mandats et de la durée à 05ans, un total de 10 ans si la confiance devait être renouvelée. Suffisant pour traduire sa vision et ses intentions en actions et s’adonner à autre chose suivant la logique qu’il y a un autre monde et une autre vie après la fonction suprême et que nul n’ a le monopole du service et du serviteur du peuple.
C’est tellement préoccupant que les constitutions « consolidantes » pour ne pas citer IMFall (prof, conseiller, garde des sceaux, ministre –conseiller…ouf) l’ont érigé en règle d’or, sanctuarisée et dite d’éternité et à jamais verrouillée : Le cas du pays de Léo et de Njombor. Synonyme de contestations et d’effusion de sang, son histoire (2ème et dernier mandat) remonte de loin avec des passages parfois macabres pour aboutir à la révision de 2016 verrouillant pour la perpétuité cette disposition de malheur : Nombre et durée définitivement clos et en parler s’assimilerait à un crime.
Voilà où le pays en est et hop et comme par enchantement et jouant avec la langue fourchue et comme un enfant avec des allumettes, le déconsolidant, le rétrogradant ex ministre de Gorgui (qui doit le regretter) donne l’impression d’occuper la scène politico –médiatique pour se (re)hisser au 1er plan en agitant cette grenade offensive. Que cherche t-il vraiment ?
Si c’est pour plaire au prince…peine perdue, sa cote touche le plancher et l’avoir à ses côtés n’ a aucune plus-value pour la coalition au pouvoir. Si c’est pour (ré)alimenter un débat …philosophique, idéologique et/ou doctrinal , ni l’opinion ni l’intelligentsia ne sauraient suivre, la parole et la pensée étant ailleurs : relever le niveau de conscience pour faire face et bloc autour des questions d’intérêt national pour une émergence (mot galvaudé ) à la fois individuelle et collective à des horizons moins futuristes que préconisés par le PSE couleur marron –beige .
Il faut savoir se taire et penser à autre chose si sa mission sue et assumée pour paraphraser Fanon et Kennedy. Y a une vie après la politique ! Pensez-y !
IBOU SENE KAOLACK
