Au cours de sa prise de parole d’aujourd’hui, le chef de l’opposition Guinéenne a rejeté l a main tendue du président élu. Cellou Dalein Diallo n’entend guère travailler avec Alpha Condé qu’il continue d’accuser de lui avoir volé sa victoire à la dernière présidentielle. Dans un discours qui nous est parvenu, il botte en touche l’investiture et s’adresse au peuple Guinéen.
« En ces moments d’incertitude et de doute sur l’avenir démocratique de notre beau pays, je m’adresse à vous, avec la pleine mesure de la responsabilité que vous m’avez confiée le 18 Octobre 2020, en m’élisant Président de la République de Guinée, dès le premier tour, avec 53,84 % des suffrages exprimés ».
L’opposant continue toujours d’accuser le président Condé « de manipuler les institutions électorales pour changer les résultats issus des urnes et se faire proclamer vainqueur ».
Pour justifier ses complaintes, l’opposant accuse « pour faire passer son hold-up électoral, il a déclenché, dès le lendemain du scrutin, des violences inouïes contre les militants et responsables de l’UFDG et de l’ANAD ».
Il poursuit, « afin de mener à bien cette répression contre le vrai vainqueur de l’élection et ses partisans, l’armée sera réquisitionnée, les PA renforcés, des commissions rogatoires délivrées à la police, autorisant celle-ci à arrêter et à détenir les partisans de l’UFDG et de l’ANAD en dehors de toutes procédures légales. Le bilan provisoire de ces violences est de 48 morts, 300 blessés par balles, près de 400 arrestations, d’importants dégâts matériels et du cheptel de plusieurs éleveurs décimé », conclut l’opposant Guinéen.