Sen’Eau, entre la peste et le choléra

par pierre Dieme

Après Orange qui avait fini par bouffer la Sonatel, Sen’Eau la filière de la compagnie française Suez avait, à son tour, ingurgité la SDE.

Avec beaucoup de promesses à la clé et sous la bénédiction de certains de nos “dirigeants  parallèles et parents”.

Mais voilà que moins de deux ans plus tard tous les Sénégalais se plaignent des mauvaises performances de cette nouvelle société qui semble plus préoccupée par le profit que par le développement de nos propres infrastructures.

Sen’Eau ne se gêne pas pour nous racler le fond des poches mais les pannes régulières et l’insuffisance notoire de son engagement  ont fini par nous convaincre qu’elle n’a pas les moyens de sa politique.

En attestent les nombreux manquements dont Touba a été dernièrement la victime.

La production de Sen’Eau est nettement en dessous de nos besoins et ce n’est pas en se complaisant dans le jeu du “taf yeungueul” qu’il résoudra nos problèmes d’eau.

Ainsi le gouvernement doit revoir sa copie.

Soit Sen’Eau remplit ses engagements sans la moindre faille, soit le gouvernement casse son contrat et nous permet d’aller voir ailleurs. Nous n’en pouvons plus de vivre avec la soif.

Cébé

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