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Qui ose nier la mise en garde que j’avais faite en mars 2012, avant l’élection de Macky SALL, alertant qu’il pouvait être pire que la peste Wade? Jamais dans l’histoire des pays africains a-t-on vu un dirigeant comme lui aussi destructeur, déconstructeur, d’une nation.Les milliers de milliards de francs cfa empruntés pour des projets inutiles et criminels rôtissent, pourrissent, entre Dakar, Diamniadio, Diourbel, les buildings éléphantesques inaboutis, l’autoroute IlaTodjeh, le TER à l’arrêt, la cité de l’émergence sous les eaux, morte, bref la calamité à travers tout un pays, désormais privé d’oxygène, étranglé.
J’avais eu raison de dire mon refus public de choisir entre la peste et le choléra quand les sénégalais se déchaînaient pour élire l’un des deux criminels, deux acolytes, qui avaient magouillé entre eux pour s’imposer en choix, alternative étroite et mortelle, aux sénégalais.J’avais proposé une transition pactée dans la tradition des transitions démocratiques réussies, depuis la nuit des temps. Personne ne voulait m’écouter. Je suis triste d’avoir eu raison.Le Sénégal est détruit par Macky SALL avec la complicité d’Abdoulaye Wade, son alter-ego dans le deal antinational.Il était une fois le Sénégal. Il n’est plus.
