Ce mercredi 26 août 2020, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) a fait face à la presse, à Dakar, pour partager des informations sur le sujet qui a cristallisé depuis quelques jours les attentions et les commentaires, à savoir : les nouvelles offres de Sonatel mises sur le marché le 22 juillet dernier.
A l’occasion, le Directeur général de l’Artp, Abdoul Ly, après avoir souligné que le développement de cette affaire a donné lieu à des plaintes des associations de consommateurs, entre autres, et récemment aux échanges entrepris avec la Sonatel pour donner «suite à l’injonction» de l’Artp, a révélé les résultats obtenus par l’autorité.
Seules deux offres cristallisent la réaction des consommateurs
Il renseigne que sur l’ensemble des offres lancées sur le marché par Sonatel, deux cristallisent la réaction des associations de consommateurs, à savoir : l’offre illimix mois 1900 francs Cfa qui, selon elles, a migré vers une offre illimix mois à 4500 et l’offre illimix mois 5900 francs Cfa qui a migré vers une offre illimix mois 7500 francs Cfa. Et d’après les associations de consommateurs, ces deux offres ont donc connu une évolution de leurs contenus et de leurs prix.
Le Dg de l’Artp précise que les autres offres ne «posent pas de problèmes majeurs» et la Sonatel a soutenu que l’usage de «certains services dégradent fortement la qualité de service (QoS)».«Nouvelles offres alternatives dont une dominante voix 2200 francs Cfa et une autre à dominante data à 5500 francs Cfa»
Ainsi, tenant compte de l’injonction relative à la suspension à titre temporaire des offres décriées, Abdoul Ly révèle que la Sonatel a proposé l’introduction sur le marché de «nouvelles offres alternatives dont une dominante voix 2200 francs Cfa et une autre à dominante data à 5500 francs Cfa».
De l’avis de l’autorité de régulation, l’ensemble de ces mesures devraient permettre aux consommateurs de «disposer d’une large palette d’offres lui permettant d’exercer un libre choix en fonction de ses usages et de son budget ; à l’opérateur de réajuster ses offres en tenant compte des préoccupations du grand public tout en conservant la liberté de suivre la dynamique concurrentielle du marché et en veillant à la qualité des services fournis».
Elles permettront en outre au secteur des télécommunications de «préserver la valeur du marché, principal atout pour poursuivre les investissements nécessaires au développement technologique et à la promotion de l’innovation dans les services numériques de qualité et adaptés aux besoins de toutes les couches de la populations sénégalaise».