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Le Comité International Olympique (CIO) avait les mains liées. L’année 2026, choisie pour la tenue des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), après que les responsables d’un commun accord avec le chef l’Etat Sénégalais ont décidé de son report, était la seule date disponible pour son organisation. C’est une affirmation du président du CNOSS (Comité Nationale Olympique et Sportif Sénégalais), Mamadou Diagna Ndiaye. Face à la presse, ce jeudi, 16 juillet 2020, pour apporter des éclaircissements sur cette décision qui est tombée, hier, Diagna Ndiaye a noté que le report des JOJ de 2022 à 2026 a été décidé en toute responsabilité.
« Avec le report des Jeux Olympiques de Tokyo et les perturbations sur l’agenda sportif internationale, il y a une réelle tension sur les dates pour les Jeux Olympiques d’été. Avec la décision du Sénégal et du CIO de reporter les JOJ de 2020, l’agenda des Jeux d’été se présente comme suit : 2021 – JO d’été à Tokyo, 2024 – JO d’été à Paris, 2026 – JOJ d’été à Dakar. Alors 2026 était en effet la seule plage disponible », a fait savoir le président du CNOSS.
Pour le ministre des Sports, Matar Bâ, la crise sanitaire est la seule raison qui justifie ce report qui n’est nullement une annulation. Avec le report, le Sénégal disposera beaucoup plus de temps pour bien préparer l’événement qui sera une première sur le continent noir. « L’engagement, la dynamique et l’engouement vont rester intacts pour le Sénégal », a fait savoir Matar Ba.
Parmi les engagements de l’Etat du Sénégal, il y a la construction du stade Olympique. Lors de la pause de la première pierre, le président Macky Sall s’était engagé, devant les responsables du CIO, sur un délai de 17 mois pour sa livraison. À en croire le ministre des Sports, ce délai sera bien respecté même s’il faudrait tenir compte des conséquences de la pandémie. Pour Matar Ba, il s’agit de poursuivre la politique d’infrastructures sportives entamée par le Gouvernement.
