Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, s’est présenté ce vendredi 21 février 2025 devant l’Assemblée nationale pour répondre aux questions d’actualité des députés. Cette session, qui s’inscrit dans un contexte politique tendu, a principalement tourné autour du rapport d’audit de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2024.
Le document en question a révélé des anomalies majeures dans la comptabilité publique, notamment une dette publique plus élevée que les chiffres officiellement annoncés, des irrégularités dans les ressources extérieures et des incohérences dans la gestion des disponibilités du Trésor. Ces conclusions ont suscité une vague de réactions tant au sein du gouvernement que de l’opposition.
Face aux députés, Ousmane Sonko a tenu un discours ferme, soulignant la nécessité d’établir des responsabilités. Il a rappelé l’engagement de son gouvernement à rétablir la transparence et la rigueur dans la gestion des finances publiques.
Cette session parlementaire a mis en lumière plusieurs enjeux majeurs pour le gouvernement Sonko, notamment sa capacité à faire face aux dossiers financiers hérités du passé et à mettre en œuvre son agenda de transparence et de réforme. L’opposition, de son côté, reste vigilante et entend demander des comptes sur chaque engagement pris par l’exécutif.
Cette session parlementaire aura permis au gouvernement de défendre sa vision et de réaffirmer son engagement pour plus de transparence dans la gestion publique. Cependant, elle révèle aussi l’ampleur des défis à relever pour restaurer la confiance des citoyens et assainir les finances de l’État. Entre promesses de réformes et pressions politiques, les prochains mois seront cruciaux pour Ousmane Sonko et son équipe, qui devront transformer leurs engagements en actions concrètes sous le regard attentif des Sénégalais.
Adja Mariama Diarra