Surnommée « la voix d’or », Coumba Gawlo fête ses 40 ans de présence sur la scène musicale. Déroulant le programme des festivités, la diva annonce du lourd. «Nous prévoyons de faire énormément de choses, à l’occasion des 40 ans de carrière, décline la diva. Dans un premier temps, il y a aujourd’hui, à l’esplanade du grand théâtre, un spectacle en son et lumière, qui sera à coup sûr mémorable. J’accorde une importance capitale à la mise en scène, au spectacle. La musique, c’est du rêve, c’est du son, c’est des lumières, c’est du génie, c’est un peu de tout.»
Une tournée est également prévue. «Je vais me produire dans d’autres pays tels que la Gambie, le Maroc et la Côte, d’Ivoire et sans oublier le programme de Noël pour les enfants, ici à Dakar», poursuit l’artiste.
Dans un entretien accordé à L’Observateur de ce samedi, 7 décembre, elle ne manque pas de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur. «De mes débuts à maintenant, ça donne beaucoup de parcours et une femme qui ne s’est jamais reposée, retient l’interprète de « Pata Pata », tiré de l’album « Yo Malé », qui lui a valu un double disque d’or (Belgique) et de platine (France), en 1998. C’est vrai que la vie n’est pas forcément de tout repos. Mais pour ma part, je sais qu’au cours de mes 40 années de carrière, je ne me suis pas beaucoup reposée.»
Coumba Gawlo de poursuivre : «J’ai commencé à l’âge de 7 ans à travailler. À 14 ans, j’ai gagné le concours de chant de « La Voix d’Or », ce qui me vaut mon surnom, la diva à la voix d’or. À cet âge-là, j’ai-commencé à gagner de l’argent et c’est avec cet argent que l’on payait le loyer à la maison, la dépense quotidienne, les charges de mes frères et sœurs, de mes parents. Ce n’est pas de tout repos, 40 années de carrière, surtout quand on vient d’Afrique. Car tout est là pour vous bloquer, pour vous tirer vers le bas. Surtout, lorsqu’on est une femme. Mais quand même, ce n’est pas que des difficultés, que des douleurs, des souffrances. Il y a eu aussi de grands moments de bonheur, de succès et de réussite. […].»
«Pour compléter ce joli tableau, d’aucuns disent qu’il vous manque un époux et des enfants. Partagez-vous cela ?», lui pose la journaliste de L’Obs. «Ce n’est pas eux qui doivent décider pour ma vie. C’est ma vie, mon cour, mon sentiment, assène l’interlocutrice du journal. Chacun a son bien-être. C’est à moi de décider si je suis bien sans époux et sans enfants. Ce que je peux dire, c’est que je suis heureuse et je suis très bien comme ça. Je prends ce que Dieu me donne. Ce dont Il me prive, je m’en remets à Lui et je continue de tracer mon chemin. Je remercie les Sénégalais et les Sénégalaises, pour leur souhait. Mais, je ne suis pas malheureuse.»