Comme on aime s’amuser avec les mots dans ce pays des paradoxes. On entend du tout et le verbe vole haut partout et dans tous les sens. Mais voilà que depuis quelque temps, on entend l’expression tant galvaudée d’un pouvoir Pastéfien. Il faut dire que ça ne sort que de la bouche de gens aigris et qui semblent avoir des comptes à régler avec les nouveaux princes du pays. Mais rassurez–vous. Ce n’est point pour les caresser, mais ouvrir le feu à la mitrailleuse sur ces vilains « aventuriers » que l’on accuse de tous les maux par tous les mots. A l’instar de ce vilain PM aux jambes arquées qui les regarde de haut et qui serait partout et nulle part. Il serait à l’origine des turpitudes de toutes ces personnes tortueuses en maille avec la Justice.
Tout le mal du pays viendrait également de lui. Le pauvre ! On en arrive même à oublier que le Président de ce charmant pays se nomme Faye. Un quidam d’une tortuosité démoniaque est mis aux arrêts. Sa douce et tendre moitié se fend d’un post rageur pour accuser la « gendarmerie de Sonko ». Il faut dire qu’elle n’a fait qu’emprunter la belle formule à un néo-opposant renvoyé sur les cordes depuis le 17 novembre et qui peine à se relever de cette suprême humiliation. Lui et tant d’autres hâbleurs de son acabit. Tout de même ! N’est-il pas venu le temps de faire une pause et se mettre au travail ? Surtout pour un pays qui revient de loin après avoir échappé à un cataclysme.
Du pouvoir qui rend souvent si grisé, les nouveaux venus ne semblent pas encore être ivres. Ils restent conscients de l’immense tâche de construction. Ils gouvernent, la famille hors des cercles de décisions.
Et c’est déjà ça aussi un signe de rupture. Nullement enivrés par l’exercice du pouvoir. Surtout sur ce que l’on sait du pouvoir qui est comme cette femme que l’on cherche à conquérir le cœur. Mais quelle femme ! Ni tout à fait la même. Ni tout à fait une autre. Elle est unique, lascive et d’une volupté changeante. Quand elle vous prend et vous fait découvrir des plaisirs jusque–là insoupçonnés, impossible de lâcher l’étreinte qui vous mène à chaque instant au septième ciel. Le Nirvana ! Et ça vous rend souvent si irascible.
Souhaitons que le trio garde le cap et reste imperturbable face aux avalanches de critiques malvenues. Particulièrement celles venant de toutes ces personnes qui nous promettent la géhenne avec un pouvoir totalitaire. Pardon, pastefien ! En fait, c’est ce que la pudeur leur interdit de dire. Tant pis pour eux !