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Dans le cadre du renforcement des capacités de ses élus, le PASTEF a organisé un atelier à l’endroit de ses nouveaux députés. Durant trois jours, toutes les thématiques relatives à l’Assemblée nationale, de l’installation du bureau aux organes de l’Assemblée nationale, en passant par la loi de finances, le contrôle de l’action du gouvernement et la Haute cour de justice ont été abordées.
La cérémonie a été présidée par le président du pari au pouvoir qui a exhorté ses nouveaux élus à être des députés du peuple afin de mériter la confiance de ceux qui les ont élus. « Si on a fait ça, c’est pour mettre l’accent sur l’importance que nous accordons à cette institution qui me semble être centrale, qui est le poumon de la vie démocratique du pays. C’est pourquoi j’avais d’ailleurs dit, dans le débat qui avait été agité sur le statut du chef de l’opposition, que c’est la représentation parlementaire qui, en principe, doit déterminer le statut du chef de l’opposition, parce que le débat politique se tient de manière continue, au-delà des élections, à l’Assemblée nationale. Nous considérons que l’Assemblée nationale doit enfin être rehaussée au niveau qui devrait être le sien depuis très longtemps, indépendamment de la convergence des identités politiques, les colorations politiques de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif », a soutenu Ousmane Sonko.
À ses nouveaux élus, le leader du PASTEF invite à être des députés du peuple. « Le député est avant tout un député du peuple. Même dans cette configuration, il est là pour servir un projet, le projet que nous avons tous en commun et pour lequel nous nous sommes beaucoup battus. Je pense que les députés ici présents comprennent cet enjeu ; ils sauront être fidèles à ce projet, indépendamment des enjeux pour pouvoir être toujours au service du projet, c’est-à-dire être au service du peuple sénégalais. Cette Assemblée doit réconcilier les Sénégalais avec l’organe parlementaire qui est conçu comme un appendice et non un lieu d’applaudissements ».
Il exhorte chacun des députés à ne jamais oublier « pourquoi il a été envoyé à l’Assemblée par le peuple sénégalais et être au service véritablement de la nation ».
Vu l’urgence, il dit à ses élus qu’il faudra s’attendre à une accélération des sessions pour pouvoir voter la loi de finances initiale avant le 31 décembre et accélérer avec beaucoup d’autres projets qui sont déjà préparés et qui n’attendent que l’installation de l’Assemblée.