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Le commandement de la zone militaire n° 5 reste sur le pied de guerre dans le Nord Sindian, dans le département de Bignona. Il a détruit au moins 50 ha de chanvre indien dans le Nord Sindian précisément à Djibidione-Dièye-Djiondji-Massaran-Balla Bassène Niale.
« L’Armée a lancé une opération de grande envergure dont l’objectif est la destruction de champs de chanvre indien dans la zone Djibidione-Dieye-Djiondji,-Massar an-Balla Bassene-Niale, considérée aujourd’hui comme étant l’épicentre de la culture de chanvre dans le nord Sindian », lit-on.
Cette opération lancée depuis le 7 octobre 2024, vise à combattre les trafics de chanvre indien et de bois qui prennent des proportions inquiétantes. Selon le communiqué, l’opération vise à enrayer l’économie criminelle.
L’opération a été menée par le bataillon de commandos responsable de ce secteur, appuyé par les éléments du 25e Bataillon de reconnaissance et d’appui et de la 25e compagnie de combat du génie. Dans le communiqué l’Armée fait mention de plusieurs champs détruits à Dièye, Djiondji, Massaran.
La contre-valeur du chanvre indien détruit sur les 50 ha est estimée à 2 milliards de F CFA.
L’Armée dont la mission première est d’assurer la sécurité et la libre circulation des populations a aussi interpelé des trafiquants. Cette opération a aussi pour but de faciliter le retour des déplacés de la crise en Casamance dans leurs villages.
La généralisation de la culture de chanvre a non seulement privé les braves populations de leurs terres cultivables mais surtout hypothéqué l’avenir de plusieurs jeunes ayant abandonné l’école pour s’adonner à cette activité très lucrative, explicite le communiqué. Selon l’Armée, cette situation crée « de réels enjeux sécuritaires dans cette région frontalière de la Gambie, à la lumière des problématiques liées au trafic de stupéfiants. Impuissante face à cette situation et consciente des conséquences désastreuses qui pourraient en découler, une partie de la population a sollicité l’intervention des forces de défense de sécurité ».
L’Armée réitère son engagement à accompagner le processus irréversible de retour des populations dans leur terroir.