Face aux chiffres concernant le manque d’enseignants, les infrastructures défaillantes et les écoles sans équipements de base tels que l’eau, l’électricité ou des latrines, Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation. « Je suis heurté. Des gens, à eux seuls, ont pris des choses qui auraient pu régler ces questions. C’est à la limite des crimes », a-t-il affirmé. Selon lui, une mauvaise gestion des ressources publiques est en grande partie responsable de cette situation, et il n’a pas hésité à qualifier cette gestion de « forfait » qui á l’en croire « aurait pu être évité. »
Le Premier ministre a également dénoncé « l’ampleur des détournements » qui, selon lui, auraient pu résoudre ces problèmes touchant non seulement l’éducation, mais aussi d’autres secteurs sociaux tels que la santé. « Ce que les gens ont pu commettre en termes de forfait de gestion auraient pu largement régler ces questions « , a-t-il ajouté.
Malgré ce constat accablant, Ousmane Sonko a laissé entrevoir une lueur d’espoir en annonçant des mesures à venir pour remédier à cette situation. Il a ainsi affirmé que » le budget 2025 sera le budget de vérité », laissant entendre que « des réformes substantielles seront mises en place pour rétablir une gestion plus transparente et équitable des ressources publiques. »
Ces déclarations du Premier ministre interviennent dans un contexte où le secteur de l’éducation sénégalais fait face à de nombreux défis, exacerbés par un manque de moyens et d’infrastructures adéquates.