L’expert électoral, Ndiaga Sylla qui avait plaidé pour une nouvelle saisine du Conseil constitutionnel parle président de la République pour se prononcer sur le calendrier électoral basé sur l’hypothèse des 60 jours ne lâche pas prise.
Réagissant à la suite de la publication des décrets portant convocation du corps électoral et répartition des sièges de députés à élire au scrutin majoritaire départemental pour ces élections législatives anticipées, l’expert électoral dit relever des irrégularités relativement à trois points sur ces décrets pris dans le cadre de la préparation des élections législatives anticipées.
La première porte selon lui sur la période de réception, de traitement et de publication des listes de candidats, la deuxième sur la période distribution des cartes d’électeurs par les commissions administratives et la dernière sur la répartition des sièges à pourvoir dans les départements. Aucune disposition du code électoral ne prévoit la reconduction de la répartition des sièges de la dernière élection. Selon lui, toutes ces procédures et délais relèvent du domaine de la loi. Or, le Conseil constitutionnel s’est prononcé sur les délais au-delà de 90 jours en vertu de la hiérarchie des normes.
Poursuivant, il a indiqué que la démarche appropriée aurait été de saisir à nouveau le Conseil sur un calendrier électoral basé sur l’hypothèse basse de 60 jours conférée par l’article 87 de la Constitution…