La réponse n’a pas tardé, s’exclame L’Observateur, qui révèle la teneur de la correspondance du président de l’Assemblée nationale en réponse à la lettre que lui a adressée la veille, 10 septembre, le président de la République Bassirou Diomaye Faye sollicitant son avis sur la dissolution du Parlement d’ici le 11 septembre, donc aujourd’hui.
Repris par le journal du Groupe futurs médias (GFM), Amadou Mame Diop a ainsi tranché : « J’ai l’honneur de porter à votre haute attention que je n’ai pas d’objection à une procédure de dissolution dans les termes indiqués par le Conseil constitutionnel. »
Seulement, détaille le quotidien d’information, le président de l’Assemblée nationale a tenu à rappeler courtoisement au chef de l’État « qu’à la date du 6 septembre 2024, vous nous avez notifié par courrier n°000493/PR, la date arrêtée pour la Déclaration de politique générale, soit le 13 septembre 2024». Pour finir, souligne L’Observateur, Amadou Mame Diop a réaffirmé que «l’Assemblée nationale, Institution de la République, demeure disposée à effectuer toutes les tâches au programme de sa présente session extraordinaire tant qu’elle sera habilité à le faire ».
Avant le Parlement, le chef de l’État sénégalais avait recueilli l’avis du Conseil constitutionnel, lui donnant le feu vert à partir du 12 septembre.