La société civile sénégalaise porte un attachement aux valeurs fondamentales de la justice. Dans un communiqué datant ce mardi 10 septembre, elle a salué en ces propos « toute initiative visant à renforcer l’intégrité de nos institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques ».
En revanche, la société civile sur sa note a tenu à apporter des précisions sur « les mesures conservatoires telles que les restrictions de liberté ». Ces restrictions dont l’interdiction de voyager, selon toujours la même source « doivent être fondées sur des dispositions juridiques claires et transparentes, respectant les droits constitutionnels des citoyens. En effet, la reddition des comptes, pilier de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides ».
Les interdictions de voyager appliquées à d’anciennes personnalités du régime de Macky Sall, à l’image de l’ex-ministre de l’urbanisme Abdoulaye Sow, n’est pas du bon goût de la société civile.
Ainsi, a ajouté la société civile « à ce jour, il nous a été donné de constater que des interdictions de sortie du territoire sont appliquées à des personnes en dehors de toute décision administrative ou judiciaire, préalablement notifiées aux intéressés, leur permettant de se pourvoir éventuellement en défense par les moyens de recours appropriés ».
« Ces pratiques », a affirmé la société civile sénégalaise, » bien que pouvant être motivées par des mesures conservatoires de sauvegarde de la sécurité publique et de préservation des intérêts nationaux, risquent de miner la confiance dans les institutions et de porter atteinte aux droits des personnes concernées ».
A terme, « la société civile appelle toutes les autorités compétentes à veiller à ce que la reddition des comptes soit menée dans un cadre légal et équitable, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et le respect des droits fondamentaux».