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D’anciens députés comme Moustapha Diakhaté et Alioune Souaré jugent illégal la convocation de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye pour évoquer la suppression du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCTT). Les deux anciens parlementaires mettent en avant “l’article 63 de la constitution qui interdit au président de la république de fixer la date d’ouverture de session parlementaire comme bon lui semble”.
En réponse, Ayib Daffé, Président du Groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dénonce un “juridisme avec des arguties et arguments spécieux pour semer la confusion”. “Le Président a strictement respecté l’article 63 de la Constitution qui lui donne le droit de convoquer une session extraordinaire à une date fixée et sur un ordre du jour déterminé”, a-t-il affirmé.
Ayib Daffé rappelle que “son prédécesseur Macky Sall avait usé, sans polémique inutile, de la même prérogative pour convoquer par décret l’Assemblée nationale en session extraordinaire le 17 juillet 2023 à 10h”.
“Après l’ouverture de la séance dans les règles, l’Assemblée pourra délibérer et fixer les dates de la séance de la commission et de la séance plénière pour l’examen du projet de loi”, a-t-il conclu.