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Lors d’un point de presse, ce mardi 2 juillet 2024, Thierno Bocoum a dénoncé le manque de rigueur et de sérieux qui empêche une prise en charge efficace des besoins de la population. Il a pointé du doigt la gestion de Ousmane Sonko qui selon lui n’a pas l’étoffe d’un Chef de Gouvernement : « Nous avons la position d’encourager les autorités vers la rupture… Cependant, nous avons été surpris par le comportement de Ousmane Sonko qui attaque tout le monde (…), par un Sonko qui ne respecte pas les institutions, ni les Sénégalais (…) Il n’a pas les capacités d’un Premier ministre », a-t-il déclaré.
Une Critique Accablante du Système Politique
Le leader du mouvement Alliance Générationnelle pour les Intérêts de la République (Agir) n’a pas mâché ses mots en soulignant l’exclusion incompréhensible d’une coalition ayant soutenu de nombreux combats. Pour lui, cette exclusion symbolise l’injustice et l’inefficacité d’un système qui préfère l’intimidation et la propagande à la vérité et à la conviction. Il a ainsi pointé du doigt un appareil oppressif, composé non seulement de jeunes analphabètes, mais aussi d’adultes, de cadres, de journalistes, et de membres de la société civile.
Sur le plan politique, Thierno Bocoum a lancé un appel clair et urgent à un large rassemblement de l’opposition en vue des prochaines élections législatives. Selon lui, il est crucial de mettre la vertu au-dessus du vice et la compétence au-dessus de l’amateurisme pour espérer un véritable changement. M. Bocoum a aussi exprimé ses préoccupations quant à la souveraineté alimentaire, le chômage des jeunes, et le pouvoir d’achat, des sujets qu’il considère comme étant gravement négligés par le gouvernement actuel.
Dénonciation des Atteintes à la Démocratie
Le président de l’Agir a également critiqué le gouvernement pour ce qu’il considère être des attaques contre les fondamentaux de la démocratie. Il a mentionné notamment la presse, la justice, et l’opposition comme étant sous un assaut continu de la part des autorités. « Ces attaques sont des tentatives flagrantes de museler toute forme de dissidence et de contrôle démocratique », fustige-t-il.