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Cheikh Hamidou Diop, le secrétaire général du Conseil national du patronat, salue l’attitude souverainiste du régime en place. Cependant, le siégeant au Conseil d’administration (CA) du Bureau international du travail (BIT) avertit quant aux conséquences d’une « fiscalité punitive ».
« Il faut que l’on évite d’avoir une fiscalité punitive et dissuasive à l’investissement privé », avertit M. Diop sur iRadio.
Ainsi, pour un équilibre social, l’invité du « Jury du dimanche » invite l’État à accompagner les entreprises, d’une part, et appelle, d’autre part, les entreprises à prendre leurs responsabilités. « Il faut qu’on trouve des mécanismes pour accompagner l’entreprise en difficulté, parce que les premiers actionnaires de l’entreprise, ce sont les impôts et les douanes. Il faut que chacun soit conscient de ses responsabilités. Le chef d’entreprise a des obligations fiscales et sociales », a dit Cheikh Hamidou Diop face au journaliste Assane Guèye.
Il ajoute que « l’Administration, elle, a également des objectifs de recettes. Si elle n’atteint pas ses objectifs de recettes, elle ne peut pas financer les hôpitaux. Il y a une demande sociale qui est là, qui est énorme. Donc, il faut un équilibre. La préoccupation de l’Administration est l’équilibre budgétaire. Donc, aucune administration n’a intérêt à tuer les entreprises parce que ça serait des revenus en moins », selon lui.