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À Dakar, alors que la Tabaski approche à grands pas, les marchés comme celui de Castors sont en pleine effervescence. C’est un véritable tourbillon de couleurs, de saveurs et de conversations animées qui règne dans les allées bondées.
Cette année, une bonne nouvelle semble se propager parmi les acheteurs : les prix sont abordables comparés aux années précédentes. C’est un soulagement pour beaucoup. Mais du côté des vendeurs comme Habib Diakhaté, les produits tels l’ail et le poivron, restent résolument chers, suscitant des discussions animées entre vendeurs et acheteurs.
L’oignon et la pomme de terre restent les produits les plus prisés. À Castors, on se réjouit de constater une baisse des prix de ces indispensables, suscitant des sourires et des échanges joviaux entre clients et commerçants.
Mais ce qui attire vraiment l’attention cette année, c’est l’essor des outils ou instruments destinés à éplucher ou à couper les denrées comme l’oignon et les légumes verts ! Des outils de dernière génération, capables de couper, presser et mouler les produits en un clin d’œil. Certains n’hésitent d’ailleurs pas à les utiliser directement sur place, ajoutant une touche de modernité à l’ambiance colorée du marché.
Au milieu de ce tumulte joyeux, c’est El Hadji Sarr, le délégué du marché, qui incarne à lui seul l’esprit de la Tabaski. Sa préoccupation est que son stock s’épuise avant la fin des festivités..
Aida Ndiaye Fall