« L’interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi… », le ministère de la Santé prévient

par pierre Dieme

Une alerte du ministère de la Santé. Dans un communiqué, les services du Dr Ibrahima Sy sont montés au créneau, suite à la diffusion fréquente de publicités et offres de services d’avortement aux femmes enceintes. Ils mettent ainsi en garde sur les risques et les peines qu’ils peuvent encourir.

D’après le communiqué, « au Sénégal, l’interruption volontaire de grossesse est interdite par la loi, à l’exception unique de l’avortement thérapeutique encadré par le tribunal« .

Pour ainsi dire que « toute interruption de grossesse réalisée pour une raison non médicale constitue un avortement provoqué« .

A cet effet, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale informe que l’ « interruption volontaire d’une grossesse par une personne non qualifiée et/ou dans un environnement non adapté représente un avortement à risque, dont les complications médicales sont diverses et variées: hémorragies, infections, troubles mentaux, rejet par la société, infertilité, stérilité, infections, décès

« .

Le ministère prévient que « les peines sont applicables à la femme enceinte, à toute personne qui aura pratiqué l’avortement ou la tentative, et à l’ensemble des complices. Explicitement, le code vise tous aliments, breuvages, médicaments, manœuvres, violences, ou tout autre moyen pour procurer ou tenter de procurer l’avortement d’une femme enceinte. Sont également punies : la publicité de cabinets médicaux provoquant au délit d’avortement ; la vente ou la distribution de quelque manière que ce soit de remèdes, substances, instruments ou objets quelconques destinés au délit d’avortement« .

Khalil Kamara

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