Huit athlètes issus de six disciplines représenteront le Sénégal à ces rendez- majeurs du sport mondial qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques
A moins de deux mois, le compte à rebours est déclenché pour les athlètes sénégalais en direction des JO Paris 2024 qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain. Huit athlètes sont dans la dernière ligne droite des jeux olympiques qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Huis athlètes issus de six disciplines seront sur la ligne de départ lors de ces joutes mondiales.
Huit athlètes issus de six disciplines représenteront le Sénégal à ces rendez- majeurs du sport mondial qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Parmi ces sportifs d’élite seront issus de diverses disciplines telles que l’athlétisme, le canoë, le judo, l’escrime et le taekwondo. Des joutes où le Sénégal ambitionne d’ajouter une deuxième médaille après celle décrochée en 1988 par l’athlète Amadou Dia Ba des très lointains JO de Séoul (Corée du Sud).
LOUIS FRANÇOIS MENDY, LE GRAND DEFI DU NUMERO 1 AFRICAIN
Pour ces olympiades de Paris, l’athlétisme sénégalais portera encore ses grands espoirs sur Louis François Mendy, premier Sénégalais à se qualifier pour Paris2024. Les performances réalisées sur les pistes africaines et mondiales plaident pour lui. Le spécialiste du 110m haies a réussi à atteindre les minimas pour les JO en signant un temps de 13 secondes, 18 centièmes à l’occasion du meeting international Troyes en France. En battre le record du Sénégal et africain sur cette spécialité du 110m haies, l’athlète de 24 ans a mis fin à une longue période, une dizaine d’années, où l’athlétisme sénégalais avait toujours profité d’un wild Card ou invitation pour une participation aux derniers Jeux Olympiques. Malgré ces atouts, qui lui permettent de croire légitimement à une place au plus haut sommet, Louis François Mendy n’aborde pas dans les conditions idoines cette dernière ligne droite qui mène aux rendez-vous de Paris. Sur cette lancée, le hurdler sénégalais a encore alerté en marge du meeting international de Dakar auquel il a participé ce samedi 26 dernier à l’annexe du stade Abdoulaye Wade avec en prime la première place dans sa course (13’’ 35). « Je ne vais pas me vanter. Je suis numéro 1 en Afrique et 12e mondial. Je suis capable d’être en finale des JO. Si j’ai une bonne préparation. Je demande à l’Etat de me permettre de faire des stages comme le font mes concurrents », a alerté le spécialiste du 400 mètres haies. «Cette situation ne motive pas mais comme le dit en sport, il faut un mental de fer. Avec ou sans l’Etat, je vais faire de mon mieux », a-t-il laissé entendre.
JUDO MBAGNICK NDIAYE, UNE DEUXIEME JO POUR LE POIDS LOURD SENEGALAIS
Triple champion d’Afrique (2019, 2020 et 2023), Mbagnick Ndiaye (-100 kg), sera encore le porte étendard du judo sénégalais aux JO. Le poids lourd a décroché sa qualification par le biais du quota continental. Le champion d’Afrique avait la possibilité d’offrir une autre place au Sénégal en se qualifiant sur la base du ranking mondial et le top 18 mondial au terme des championnats du monde à Abu Dhabi qui se sont déroulés du 19 au 24 mai dernier. Ce qui permettraient aux Sénégalais, les mieux classés, notamment Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg) et Monica Sagna (+78) de s’inviter aux Jeux olympiques de Paris 2024. Mais il n’est pas parvenu, au sortir de ces Mondiaux, à libérer à un de ses compatriotes une place aux Jeux olympiques de Paris 2024. En attendant les Open de Casablanca au Maroc (1er-2 juin) et d’Abidjan en Côte d’Ivoire (8-9 juin), le vice-champion d’Afrique en titre des +100 kg sera le seul judoka sénégalais aux Jeux olympiques de Paris, comme c’était le cas aux JO 2016 à Rio (Brésil) et aux JO 2020 à Tokyo (Japon).
CANOË- KAYAK : YVES BOURHIS, COMBE SECK ET EDMOND SANKA, DANS LES BASSINS DE PARIS
Le canoë- Kayak sera la discipline la plus représentée aux JO de Paris. Pas moins de trois athlètes s’aligneront cet été dans les bassins parisiens. Chef de file de la discipline au Sénégal, Combé Seck a réussi en novembre dernier la performance de décrocher son ticket aux championnats d’Afrique. Yves Bourhis qui s’est illustré dans la discipline du Canoë Slalom aux îles de la réunion. Le canoéiste réussit un come-back quatre ans après avoir manqué les Jeux Olympiques de Tokyo où il a été contraint de déclarer forfait suite à une blessure lors du tournoi de qualification. A ces athlètes, il faut y ajouter la qualification aux Jeux paralympiques de Edmond Sanka, la qualification est passée par sa quatrième place à la dernière Coupe du monde de Para canoë de ce mois de mai en Hongrie. Il sera l’un des deux représentants du Sénégal aux Jeux paralympiques.
L’ESCRIMEUSE NDEYE BINTA DIONGUE BOCAR DIOP ET IDRISSA KEITA DU TAEKWONDO EN PISTE
Ndeye Binta Diongue a aussi hissé l’escrime sénégalaise en lui offrant son unique ticket pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. C’était à l’issue des qualifications africaines à Alger en Algérie où elle a réalisé une grosse performance dans l’épreuve individuelle féminine et dominant tous ses matchs de poules. Elle a déjà participé aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo, remportant le tournoi de qualification de la zone Afrique. C’était une réalisation historique, puisqu’il s’agissait de la première participation d’une escrimeuse sénégalaise aux Jeux Olympiques depuis seize ans. La liste des athlètes qualifiés est complétée par deux taekwondoïstes. Il s’agit de Bocar Diop Idrissa Keïta (para taekwondo) qui ont réussi à décrocher trois tickets pour les Jeux Olympiques Paris 2024 lors du tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Taekwondo qui se déroule à Dakar du 9 au 11 février dernier. Bocar Diop a décroché son ticket dans sa catégorie des -58 Kg. Il a terminé avec la médaille d’or devant Issaka Nouridine (Nigeria) et Issa Diakité (Côte d’ivoire). Son coéquipier Idrissa Keita avait réussi la même performance dans sa catégorie des 80 Kg à s’ouvrir le chemin des JO.
Omar DIAW