« Faire de l’agriculture le fer de lance de l’économie» ; « Nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté alimentaire ».
« Nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté alimentaire » ; « Nous allons non seulement renforcer les investissements, mais aussi faire davantage dans la gouvernance de tout le système pour avoir les résultats que nous escomptons et sans lesquels il n’y a pas de souveraineté » ; « Tant qu’on ne réussira pas à cultiver pour nous ce que nous consommons… on aura des problèmes pour nous alimenter correctement »
Le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a effectué samedi 18 Mai une visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) qui se tient du 4 au 26 mai au Cices. A cette occasion, il a réitéré son engagement devant les acteurs du monde rural de faire de l’agriculture le moteur de l’économie sénégalaise
«Nous allons faire tout ce qu’il faut pour faire de l’agriculture le fer de lance de notre économie » : cet engagement a été pris par le Président de la République Bassirou Diomaye Faye devant les acteurs du secteur de l’agriculture et de l’élevage, le samedi 18 Mai, lors d’une visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
« Nous avons dit que nous voulons que notre mandat soit marqué par l’accession réelle du Sénégal à la souveraineté, pas seulement internationale, mais la souveraineté alimentaire, monétaire, pharmaceutique et numérique. Ces rendez-vous de la Fiara et du Siara permettent aux autorités notamment les ministres mais aussi le Président de la République de voir ce qui est en train d’être réalisé de façon effective. Parce que les gens viennent exposer des résultats de travaux qui sont déjà faits surle terrain », indique-t-il.
Le président de la République relève que cette année, le gouvernement a commencé à changer les choses dans l’accompagnement des acteurs. Pour cette année et pour la première fois, il signale que l’engrais a fait l’objet d’un appel d’offre grâce auquel le prix va baisser comparativement aux trois dernières années.
Mieux, ajoute-t-il, il y aura une plus grande disponibilité de l’engrais. Il a fait part aussi que l’Etat a impliqué les autorités militaires avec le ministère de l’Agriculture pour que les subventions et l’accompagnement des acteurs, sur lesquels l’Etat injecte beaucoup d’argent, aillent aux ayants-droit. « Nous allons non seulement renforcer ces investissements, mais aussi nous allons encore faire davantage dans la gouvernance de tout le système pour avoir les résultats que nous escomptons et sans lesquels il n’y a pas de souveraineté. Tant qu’on ne réussira pas à cultiver pour nous ce que nous consommons et qu’on dépendra des aléas de la conjoncture internationale ou même des caprices d’autres pays qui décident de ne pas vendre, on aura des problèmes pour nous alimenter correctement. Et un pays ne peut pas se livrer aux aléas de la communauté internationale », a-t-il insisté.
Parlant de la nécessité de réviser la loi agro-sylvo-pastorale, le Chef de l’Etat a instruit le ministre de l’Agriculture Mabouba Diagne de procéder dans les meilleurs délais à la révision de cette loi. « Il est important de renforcer la gouvernance et le rôle des organisations professionnelles, particulièrement du monde rural. Je pense qu’il est important au-delà de la révision de la loi agro-sylvo-pastorale d’évaluer les programmes qui ont été faits non pas dans le cadre d’un audit de gouvernance mais pour voir s’ils collent à nos objectifs », a-t-il soutenu lors de cette visite à la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara).
Ndeye Aminata CISSE