Le mouvement « Doleel Transport » déplore l’interdiction de leur marche qui était prévu ce samedi. Selon son secrétaire général, il n’est pas question de reculer et le combat va se poursuivre pour dénoncer le système de transport irrégulier qui menace des milliers d’emplois. Les transporteurs annoncent un plan d’action.
“Finalement, il y a eu quatre véhicules de police qui sont venus nous notifier qu’ils ont reçu des ordres des autorités pour interdire cette déclaration de presse sous l’esplanade de Léopold Sédar Senghor. Ce que nous jugeons anormal et illégal parce que la marche est un droit constitutionnel et l’interdire devrait être une exception. Donc nous allons continuer la lutte pour montrer notre mécontentement envers les autorités”, a dit sur la RFM, Malick Diop secrétaire général du mouvement.
Concernant notre problème, poursuit-il, “il y a plus de centaines de milliers d’emplois pour les transports classiques qui sont menacés parce qu’il y a des applications des taxis en ligne qui commencent à gagner du terrain’’.
Selon lui, “l’Etat ne peut pas investir des milliers de milliards dans des transports de masse et renforcer le parc Dakar Dem Dikk aussi laisser les multinationales comme Yango, Yassir entre autres, qui sont venus dans notre pays et vouloir légaliser le système de VTC (Voiture Transport Chauffeur). Ça va détruire le système de transport classique et des milliers d’emplois sont menacés”.
Malick Diop et Cie comptent poursuivre leur combat. Ils annoncent une conférence de presse ce mardi. “Nous avons entamé une bataille juridique et nos avocats sont en train de faire le travail nécessaire. Pour notre prochain combat, c’est que dès mardi, on va remettre un mémorandum aux autorités de ce pays et s’en suivra une conférence de presse”, a laissé entendre le secrétaire général du mouvement.
Moussa Ndongo