Des voix s’élèvent pour demander une révision des accusations portées contre plusieurs militaires, notamment l’adjudant-chef Sagna, détenu depuis 2022 à la maison d’arrêt de Reubeuss. Ces militaires, accusés de liens avec le mouvement rebelle MFDC et le leader politique Ousmane Sonko, clament leur innocence.
L’adjudant-chef Sagna, ainsi que deux autres collègues originaires de la Casamance, sont emprisonnés sous l’accusation d’être en connivence avec le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), une affirmation que « ils ont formellement nié. » Des militants du parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, ont interpellé le ministre des Forces Armées pour qu’il examine les dossiers des nombreux militaires incarcérés. Ils sont suspectés de soutenir la rébellion et d’avoir des affiliations avec Ousmane Sonko, des allégations que les intéressés rejettent.
Fadilou Keïta, un responsable du parti Pastef et récemment nommé à la tête de la Caisse de dépôt et consignation (CDC), a rendu hommage à l’adjudant-chef Sagna. Il l’a décrit comme « un grand Monsieur, très digne et fervent patriote, » ajoutant que celui-ci aurait été emprisonné pour de prétendues accointances avec Ousmane Sonko. Selon lui, Sagna occupait la « chambre 37 » de la prison.
Sidy Mohamet