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L’ancien ministre des Infrastructures et des Transports, Mansour Faye a passé ce vendredi le témoin à son successeur El Malick Ndiaye. Le nouveau ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et des Transports aérien veut faire du secteur des transports, un moteur de croissance et de la création d’emplois, et en réhabilitant surtout le chemin de fer Dakar Bamako.
Le nouveau ministre des Infrastructures, des transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye a pris service ce vendredi suite à la passation de services avec son prédécesseur, Mansour Faye. Il parle d’un secteur d’une importance capitale pour l’économie du pays. À ses yeux, les infrastructures, assurent la liaison entre les différentes régions du Sénégal, ainsi qu’avec notre sous-région et le reste du monde, contribuant ainsi à la compétitivité de notre pays. Abordant sa politique à la tête dudit secteur, il dit avoir l’ambition de faire du secteur des transports, un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emplois.
«La réalisation de ces objectifs ambitieux nécessite des ressources humaines de qualité, des infrastructures et des services répondant aux standards internationaux. Je m’engage à impulser les changements nécessaires après une évaluation minutieuse de la situation actuelle du secteur», a mentionné El hadji Malick Ndiaye, dans son discours. À la tête de ce département ministériel, El Malick Ndiaye promet également de mettre un accent particulier sur l’amélioration des Transports urbains à Dakar, avec l’exploitation optimale des infrastructures comme le TER et le BRT ainsi que la restructuration du transport urbain à l’échelle de l’agglomération dakaroise de manière plus globale.
Le nouveau ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens, durant la passation de services, s’est aussi engagé à développer des «infrastructures structurantes pour le Sénégal notamment les projets autoroutiers et ferroviaires y compris la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako». Pour ce qui est du volet Désenclavement, il s’oriente vers la consolidation des projets existants et surtout mettre en œuvre un programme spécial qui permettra de rapprocher de façon efficace les zones de productions des zones de consommation et d’exportation, stimulant ainsi l’économie nationale. Pour El Malick Ndiaye, les défis qui se dressent devant eux sont nombreux, mais les enjeux pour le développement économique et social du Sénégal sont considérables. À ses yeux, ils exigent la mobilisation collective et l’engagement permanent. «Mon ambition à la tête de ce ministère est claire : œuvrer pour une gestion efficace et transparente des projets routiers, ferroviaires et renforcer la sécurité des infrastructures, promouvoir la durabilité des transports», a promis El Malick Ndiaye.
Adja Khoudia THIAM DIENG