La réplique des femmes d’And Sam Jiko Yi n’a pas tardé après que le réseau des femmes soit monté au créneau pour dénoncer la prétendue faible représentation des femmes dans le gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko. Pour la présidente, les propos avancés par ces organisations lobbyistes ne tiennent pas. Ce qui importe, c’est que les personnes choisies aient les compétences et l’expérience nécessaires pour atteindre les objectifs attendus.
« Nous dénonçons l’idée selon laquelle il faudrait dans le gouvernement le même nombre d’hommes que de femmes. »
Pour Sokhna Ndeye Diop et les autres femmes d’And Sam Jiko Yi, qu’il y ait plus d’hommes ou de femmes n’est pas ce qui importe. La finalité est que l’on attend des résultats bénéfiques pour tout le monde, peu importe le genre. Les personnes choisies doivent avoir l’expérience et la compétence requises.
Aujourd’hui, selon elles, la pertinence de la parité portée par une petite élite de femmes est remise en question. Au vu de toutes ces années de lutte, le constat est que les effets pervers sont plus probants.
Elles donnent l’exemple de l’Assemblée nationale où le respect de la parité a créé « un fourre tout » qu’elles qualifient de « banditisme parlementaire ».
D’après elles, partout où la femme se trouve, elle doit donner le ton en matière de correction et de politesse.
Ce n’est pas une priorité que les femmes soient nécessairement utiles uniquement en tant que ministres ou membres du gouvernement, disent-elles.
Khadre SAKHO