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La période de transition s’achève, le travail commence. Ousmane Sonko n’a pas eu le temps de retrouver sa famille, de se reposer, après dix mois de détention et d’isolement. Bassirou Diomaye Faye a été propulsé à la tête de son État dix jours après avoir été libéré.
La fatigue se sent sur leurs traits, le sens des responsabilités, la peur d’errer et de blesser leur peuple.
Mais le monde les regarde, les soutien, les attend, les espère.
A travers eux se dessinera peut-être une nouvelle ère. Une ère de rupture et de souverainisation des peuples.
Des accords de pêche à la lutte contre l’impunité en passant par celle contre la corruption, la réappropriation des ressources naturelles, l’investissement dans la recherche et l’éducation, l’autonomie alimentaire et la fin de la misère, un monde s’ouvre.
Le monde regarde le Sénégal, oui, et l’attend.
Ils nous savent à leurs côtés, prêts à tout pour déblayer le chemin, comme nous l’avons, depuis un an, été.
Nous serons impitoyables et d’une exigence absolue à l’égard de tous ceux qui trahiraient.
Nous espérons. Nous ne supporterons pas la trahison.
A l’amour et au lien qu’ils ont généré. Au bonheur qu’ils nous ont offert.
Aux chemins qu’ils ont dessinés.
Aux devenirs que nous nous apprêtons à tisser.
Me Juan Branco