Banco pour la rationalisation des partis politiques. Plutôt que la question de la vie chère, c’est ça la grande préoccupation du vilain Kà ccoor après avoir suivi le discours de Serigne Bass qui venait ainsi remettre les choses à l’endroit dans un pays dont l’activité principale est la création de partis politiques ou de syndicats pour mieux faire du chantage ! Dans un si petit pays de 17 millions d’habitants et juste 7 millions d’électeurs, si on en arrive à compter plus trois cents partis politiques, c’est parce que la plupart de leurs animateurs sont des escrocs entretenus par tous les pouvoirs à travers la transhumance. Ce fléau étant l’une des plaies les plus puantes de notre démocratie. Il est le fait d’une classe de malfaiteurs qui, de plus en plus, pataugent dans la boue et s’éloignent de l’élégance dont faisaient montre les leaders politiques d’antan. Lesquels étaient animés de convictions idéologiques qu’ils ne vendangeaient pas préférant mourir avec plutôt que de se renier. Ils faisaient preuve d’élégance républicaine même dans les confrontations les plus épiques. Aujourd’hui avec cette classe de politiciens malotrus, plutôt que les idées, nous sommes dans des attaques bêtes et méchantes avec des gens plus préoccupés par l’argent que par des débats idéologiques ou programmatiques. On aurait pu comprendre si c’était là le comportement des militants de la périphérie. Mais ceux qui s’illustrent le plus dans ce jeu absurde, ce sont des leaders de qui l’exemple devrait venir. Des responsables qui fouillent dans les poubelles là où on attendait d’eux des idées qui volent haut. Ils actionnent les leviers, faisant faire le sale boulot à leurs militants par des attaques en dessous de la ceinture aux relents pornographiques. Tout leur est permis quand il s’agit de faire plaisir au Prince, maître de leur servilité pour bénéficier de libéralités. Quand on nous dit qu’une trentaine de partis ou mouvements politiques s’est retrouvée derrière un candidat qui n’a même pas récolté 1 % des suffrages lors de la dernière présidentielle, l’on mesure le poids de chacun de ces partis et de chaque mouvement pris individuellement ! Les mêmes qui ont rallié la coalition désormais au pouvoir, qui ne représentent rien sur l’échiquier politique mais qui attendent certainement d’être récompensés. C’est justement tous ces escrocs qu’il faudra mettre hors d’état de nuire et leur couper les libéralités avec lesquelles ils s’enrichissent sur le dos du peuple. Oui, rationaliser, et après moraliser en écartant tous ces escrocs qui ont fait de la politique un job. Une œuvre salvatrice pour notre démocratie si chahutée par ces escrocs.
KACCOOR BI – LE TEMOIN