« L’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012 avait soulevé un immense espoir », rappelle Seydi Gassama, directeur exécutif de la section d’Amnesty International (AI) Sénégal.
« Il avait le soutien de toutes les forces vives de la nation : partis politiques, syndicats, société civile, etc. Même le Président qu’il avait battu, Me Abdoulaye Wade, avait offert de se mettre à sa disposition pour l’accompagner. Mais très vite, le beau slogan » La patrie avant le parti » est devenu « Le parti avant la patrie » suivi de dérives autoritaires qui ont endeuillé le pays et causé beaucoup de souffrance », explique Seydi Gassama.
« Influence d’un entourage toxique ou épaules trop étroites pour porter une charge trop lourde ? », s’interroge-t-il. Pour lui, e Conseil Constitutionnel et le brave peuple sénégalais qui est sorti massivement voter le 24 mars ont remis la démocratie sur les rails et sauvé le pays du chaos. « Plus jamais ça ! », demande-t-il.
Antoine Sarr