Durant cette campagne électorale, le candidat de la coalition Diomaye président s’est illustré de différentes manières dans sa communication.
À sa sortie de prison, plébiscité par ses militants, on découvre un homme calme. La gestuelle de triomphe est manifestée. Bassirou n’était certainement pas habitué à autant de monde qui scandait son nom.
Il a hésité dans des gestes, il a vascillé entre plusieurs mouvements pour montrer sa joie et manifester une alchimie entre lui et ses militants.
Durant ce court instant, son leader s’est dissipé, le laissant vivre en toute individualité ce moment.
Durant la conférence de presse tenue le lendemain, les deux hommes ont montré leur attachement et leur confiance mutuel.
« Président, si la politique devait nous désunir, je préfère me retirer car j’ai donné votre nom à mon fils et je souhaiterai toujours vous le donner en exemple », tels sont les propos de Sonko revenant sur un engagement pris par son compagnon.
Ousmane a donné toutes les gages d’une confiance entre lui et Diomaye traduisant ceci par « Sonko moy Diomaye, Diomaye moy Sonko ».
Revenons un peu en arrière car durant la matinée, BDF a rencontré les leaders de sa coalition. Nous découvrons un candidat calme, discipliné donnant la main à chaque personne présente. Cela est le signe d’une acceptation de leur adhésion.
Seul bémol, le airpod fixé sur son oreille. Cela entraîne des soupçons de non concentration sur la situation.
Parlons à présent de Sa première prise de parole en tant que candidat.
Il a été méfiant , soucieux du poids qui pèse sur lui. Il a pris le soin de noter tous les points de sa communication.
Il a vouvoyé son leader, il a traduit toute son admiration envers cet homme. BDF a parlé de son projet, du projet de Ousmane.
Son discours était teinté de peu d’éloquence, mais il a tenu.
Des jours après, durant leur caravane, il a manifesté sa timidité encore, signe de sa discipline.
Surprise!
Après leur séparation, Sonko prend la direction de Tamba, Diomaye celle de Medina Wadinfa.
Les leaders de sa coalition, en retrait juste derrière lui, lui ont certes donné toute la latitude de s’exprimer.
Bassirou a parlé, a rassuré et a même dansé.
Le discours que les Sénégalais attendaient. Il a pointé du doigt les problèmes de cette localité, a résumé son projet et a fini par une belle parodie.
Bassirou a crié, a hypnotisé la foule et a transmis cette chaleur leur indiquant explicitement et sans le nommer « je serai votre président ».
Une surprise en communication puisque beaucoup de gens s’attendaient à une com. linéaire et surtout timide.
NFDD, communicante