Profil psychologique d’un minus habens qui martyrise impitoyablement son peuple

par pierre Dieme

« Quand on n’a pas un code d’honneur, on franchit allègrement et sans scrupules, le seuil de l’ignominie politique. »

En 2012, fatigués et très déçus du régime libéral du Président Abdoulaye Wade qui mettait à rude épreuve les institutions de la république et consacrait impudemment l’impunité érigée en mode de gouvernance, couvrant ainsi les pires formes de crimes économiques, les Sénégalais avaient cru trouver en la personne de Macky Sall l’homme providentiel qui mettrait un terme à leur calvaire. En réalité, leurs suffrages étaient contre le Président Abdoulaye Wade plutôt qu’autre chose. Toutefois, il faut reconnaitre que le candidat Macky Sall avait développé un discours captivant et convaincant en promettant de restaurer l’’état de droit, la dignité des institutions et de mettre un terme à l’impunité. Et comme le dit l’adage, c’est au pied du mur qu’on juge le maçon. En effet, après quelques mois d’exercice du pouvoir, les Sénégalais ont vite découvert un Macky Sall différent de celui qu’ils avaient investi de leur confiance en lui accordant leurs suffrages. Ils ont, ainsi, commencé à réaliser qu’il y avait tromperie sur la marchandise et qu’ils avaient été roulés dans la farine par un boulanger, un bonimenteur, qui a une maitrise aboutie et avérée du « ndiouth-ndiath » qu’il a érigé en élément paradigmatique de gouvernance. Ses douze ans de magistère à la tête du pays ont permis aux Sénégalais de cerner l’homme et de le découvrir.

La personnalité du Président Macky Sall est fortement et profondément caractérisée par une idiosyncrasie débridée et irriguée par la sève nourricière d’une violence qui se manifeste selon les circonstances du moment. A cela s’ajoute sa cyclothymie naturelle qui le rend toujours imprévisible. Le Président Macky Sall est une personne introvertie qui semble avoir des difficultés de socialisation; il est fermé et renfermé, manque d’ouverture et peu enclin au dialogue et à l’extériorisation de ses sentiments, toutes choses le poussant à la cachotterie.  C’est quelqu’un d’impulsif, d’intolérant et d’irascible, même s’il s’efforce souvent de n’en rien laisser paraitre; il est tes peu poreux aux critiques et ne souffre pas la contradiction, considérant que toute opinion contraire à la sienne est une remise en cause de son autorité.

Dans la conduite des affaires, le Président Macky Sall fait montre davantage d’autoritarisme que d’autorité dont il est fondamentalement dépourvu; l’autoritarisme, qui est un signe de faiblesse, vous rend réfractaire et rétif aux idées des autres et vous empêche d’avoir une grande capacité d’écoute. Pour souvent prouver que c’est lui le chef, le Président Macky Sall verse dans l’excès de langage, faisant, quelquefois, montre d’une violence verbale inappropriée que j’évoquerai plus tard. C’est comme si le Président Macky Sall nourrissait un complexe d’infériorité ou se méprenait sur son véritable statut de Chef de l’État. Il semble vouloir marquer son empreinte dans chacun de ses actes, actions ou propos. Un passage sur le divan d’un psy permettrait, peut-être, de comprendre cette perturbation identitaire; c’est comme si chaque acte, chaque action ou chaque propos devrait lui offrir l’occasion de rappeler son statut de Président de la république. Cette mine atrabilaire volontairement affichée est une attitude compensatoire d’un réel déficit d’assurance, de confiance en soi et d’autorité; une manière subtile d’établir une barrière, une distanciation pour ne pas dévoiler la nature de sa faiblesse profonde.   

Le Président Macky Sall présente les symptômes caractéristiques d’un homme qui garde une frustration inavouée dans le tréfonds de son être; comme qui dirait quelqu’un qui en veut à toute la société qu’il voudrait tenir responsable d’une enfance marquée par un environnement social et familial caractérisé par l’impécuniosité et la pauvreté. L’expression de son visage toujours renfrogné et peu amène ne laisse aucun doute sur son inconfort et son mal vivre; il est en permanence bougon et grognon. Son passé difficile aurait le rendre modeste, humble, compréhensif voire très oblatif. Tantôt j’évoquais la violence qui était consubstantielle à son mode fonctionnement; les exemples sont légion. Les Sénégalais ont souvenance de son attitude cavalière lors des élections municipales à Fatick dont il était le maire. Sans disposer d’une nationale d’identité comme l’exige la loi, il avait fait du forcing en votant devant les membres du bureau totalement ébahis, médusés et incrédules, faisant prévaloir ses responsabilités gouvernementales, notamment son statut de Premier ministre. Un tel comportement avait suscité, à l’époque, l’indignation de tous les Sénégalais qui auraient dû y déceler une facette sombre de la personnalité de celui qui, plus tard, par la grâce de Dieu et le soutien d’Abdoulaye Wade présidera aux destinées du Sénégal

Les Sénégalais se rappellent son refus brutal et péremptoire, en affichant un air courroucé, de nommer une personnalité indépendante pour organiser les élections comme ont eu à le faire ses prédécesseurs dont il rejette l’exemplarité, ignorant que suivre une bonne pratique est un signe d’humilité dont on dit que c’est une forme affinée et raffinée de l’intelligence, une qualité dont il est totalement dépourvu. N’avait-il pas usé d’un ton comminatoire pour dire à ses compatriotes que s’ils ne voulaient pas des vaccins contre le covid, il ne se gênerait pas de les offrir à d’autres peuples qui en avaient fort besoin? Il a tenu ces propos sans gêne, faisant montre d’une condescendance de très mauvais aloi et manifestant ni respect ni considération ni égard envers ses compatriotes qu’il a de tout temps traités comme des sujets. IL a oublié ou feint d’oublier que c’est l’argent des contribuables qui a permis l’acquisition de ces vaccins.

Tout récemment, lors de ses tournées pour présenter et faire connaitre son dauphin qui lui a été imposé par ses maitres, il a usé de violence verbale à l’encontre d’un digne fils de la Casamance en le traitant d’escroc notoire; et, pire, il s’est employé à ridiculiser et rabaisser toute une région qui, selon lui, ne disposerait d’aucun cadre. Il apparait clairement que le Président Macky Sall ne semble pas porter la Casamance dans son cœur pour une raison que lui seul connait, mais qui se saura tôt ou tard. Pour sa gouverne, qu’il sache que les ressortissants de la Casamance n’auront de cesse de revendiquer leur appartenance à la nation sénégalaise. Lors de la campagne électorale de 2019, le Président de la république, sans aucune précaution oratoire, a osé déclarer, s’adressant aux Casaçais, que s’ils veulent bénéficier du soutien de l’État et des investissements publics, ils doivent lui accorder leurs suffrages. S’ils ne le font pas, il est fort probable qu’ils deviennent des parias de la république; les compatriotes, soucieux et préoccupés par la cohésion sociale, l’unité nationale et la paix civile, ont considéré de tels propos comme un vil et subtil chantage ; et tout chantage comporte une violence insidieuse et pernicieuse.

Comme j’ai eu à le dire, les exemples illustratifs de la violence verbale du Président Macky Sall sont légion, pour dire que les cas cités ne sont pas exhaustifs. Le pire est que cette violence verbale peut prendre la forme de moquerie ou d’ironie inappropriée voire, quelquefois, narquoise, sarcastique et caustique.  Il faut tout juste se rappeler l’allusion malsaine et dégoutante ainsi que les remarques désobligeantes qu’il a faites par rapport à la politique du « lait à l’école » initiée, à l’époque, par l’ancien maire de la ville de Dakar, Khalifa Sall. Il avait déclaré que si le maire de Dakar disait la vérité « il y aurait eu des milliers d’élèves souffrant de diarrhée ». Quelle indécence et quelle bassesse de la part d’un Président de la république qui semble se complaire à patauger dans la vulgarité.

Une autre facette, tout aussi déplorable du Président Macky Sall, porte sur l’instabilité pathologique et légendaire de sa parole. En effet, au bout de quelques mois de présidence, les Sénégalais ont découvert chez lui un trait de caractère auquel ils ne s’attendaient guère, la versatile de sa parole, l’inconsistance de ses engagements et l’évanescence de ses promesses jamais tenues. On peut dire sans crainte de se tromper qu’aucun de ses engagements n’a été respecté. N’avait-il pas promis de constituer un gouvernement ne dépassant pas 25 membres? Aujourd’hui, il est entouré d’une kyrielle de ministres. N’avait-il pas déclaré publiquement que jamais il ne signerait un décret de nomination en faveur de son jeune frère Aliou Sall? Ce dernier a été nommé, par décret, à la tête de la direction générale de la caisse des dépôts et de consignations.

Le Président avait promis qu’il permettra à la Cour des comptes d’auditer le budget de la Présidence de la république ainsi que celui des autres institutions. Rien de tout cela n’été respecté, au contraire, il est noté une opacité totale dans la gestion des budgets de la Présidence et de l’Assemblée nationale qui, malheureusement, se distinguent par un manque total de transparence de leurs dépenses caractérisées par des dérives et des dépassements injustifiés. Il avait promis de ne protéger personne et avait précisé à ses partisans que l’OFNAC leur était estimé. Que constate-t-on? Un nombre incalculable de scandales portant sur des détournements de deniers publics, des prédations foncières et des violations graves des règles élémentaires de gestion publique. Malgré tout, aucun membre de la coalition présidentielle n’a été inquiété ni interpellé encore moins traduit devant la justice qui semble être réservée aux seuls opposants. Le plus grand scandale de l’histoire de notre pays portant sur les fonds de solidarité du Covid-19, à hauteur de 1000 milliards de francs, est resté sans suite. Ce climat d’impunité ne doit guère surprendre quand on se réfère aux propos du Président Macky Sall qui, lors d’une interview, a déclaré « Je peux comprendre la faiblesse de ceux à qui il arrive de se trouver dans certaines situations. Leur cupidité et leur incapacité à résister aux tentations les amènent souvent à mentir et à trahir la confiance. A ceux-là, je peux pardonner. » Nous avons là un véritable hymne et un encouragement explicite à toutes formes de malversations.

Le Président Macky Sall, non seulement, a une parole instable, mais semble aussi fâché avec la vérité. Tous les Sénégalais se souviennent de son one man show au palais de la république; quand lui a été rappelé son opposition à ce qu’Ousmane Ngom organise les élections. Il avait nié avec véhémence l’avoir fait; mais les réseaux sociaux, à travers la belle et extraordinaire trouvaille du Var, se sont chargés de le démentir immédiatement. On dément un menteur; et mentir c’est affirmer ce que l’on sait faux et nier ce que l’on sait vrai. Le Président Macky Sall a publiquement avoué, sans gene ni honte, s’être adonné à la pratique du « ndiouth-ndiath » à laquelle il a renoncé. De la part d’un Président de la république, Président du Conseil de la magistrature et Chef suprême des armées, un tel aveu est ahurissant, effarant, scandaleux et gravissime. Il aurait ainsi versé dans la fourberie, la tromperie, la déloyauté, la manigance et la supercherie, toutes choses constitutives du « ndiouth-ndiath ». Un aveu qui pourrait ouvrir la porte à des poursuites pour haute trahison.

Si l’on reste toujours sur le registre de sa personnalité, le Président de la république Macky Sall lui-même, nous en fait découvrir un pan peu reluisant. Une observation sérieuse, un examen lucide et une analyse profonde des actes et comportements du Président Macky Sall nous renseignent sur un aspect important de son profil psychologique. Ce dernier est apparu à plusieurs reprises et dans différentes circonstances aux yeux des Sénégalais comme quelqu’un qui manque de courage. Monsieur Idrissa Seck qui le connait mieux que quiconque ne l’a-t-il pas qualifié de couard et de plus grand poltron? Feu Djibo Leity Ka n’a-t-il pas dit de lui que c’est un homme qui manque de sang froid qui s’affole vite devant les difficultés? Et ce trait de caractère se manifeste, principalement, d’une part, sa crainte d’assumer ses actes et ses décisions et d’autre part, par son refus systématique de toujours mener un combat frontal face à ses adversaires.

On pourrait évoquer la cachotterie qu’il avait faite aux Sénégalais pendant la campagne électorale de 2019 ou il n’a jamais dévoilé aux Sénégalais son projet, une fois élu, de supprimer le poste de Premier ministre. On peut légitimement et à juste raison voir dans son comportement, non seulement un manque de courage, mais aussi un manque total d’honnêteté, de sincérité et de loyauté envers des populations délégataires de ses pouvoirs et dont il sollicite de nouveau les suffrages.

Dans le champ politique, la sphère politique étant, par essence, un espace d’affrontements, de confrontations, de frictions et de luttes, le Président Macky Sall s’est toujours évertué à fuir et à user de subterfuges, d’expédients, de stratagèmes et de « ndiouth-ndiath » pour éviter le combat frontal et se prévaloir d’une victoire à la déloyale. On peut citer les cas de Karim Wade et Khalifa Sall. Et le plus scandaleux de la part du Président de la république qui a prêté serment de respecter la Constitution, c’est l’utilisation et l’instrumentalisation de l’institution judiciaire pour combattre ses adversaires politiques. Le Président Macky Sall a fait de la dissimulation et de l’esquive dont il a une maitrise parfaite, un mode d’action. Ses affidés, pour la plupart des hypocrites et des écornifleurs en tout genre, le considère comme un génie politique dont le seul mérite est de disposer d’un pouvoir discrétionnaire et de moyens de corruption tels que les libéralités et la possibilité de nommer à certains postes.

Tout ceci indique clairement que le Président Macky Sall manque de confiance en soi; et quand manque de confiance en soi, on use de moyens peu orthodoxes, en marge de la légalité, pour gagner ou s’imposer. Aussi, est-il aisé de comprendre pourquoi le Président Macky Sall ne souffre pas d’avoir à ses côtés la présence d’individus à la forte personnalité compétents et, surtout, au caractère trempé. Si les circonstances l’obligent à en nommer, il saisira la moindre occasion et le moindre prétexte pour s’en débarrasser. Le Président Macky Sall se complait avec la compagnie d’individus de peu de valeur, vils, dociles et serviles, fondamentalement alimentaires. Dès lors, on comprend sa mauvaise et indécente propension à frayer avec la lie de la société.

Le Président Macky Sall est une personne peu encline à extérioriser ses sentiments, offrant l’image, peu appréciée des Sénégalais, de quelqu’un de placide, d’impassible et qui manque de chaleur humaine. Il est introverti et laisse peu de place aux interactions avec ses concitoyens qu’il a tendance à toiser, les considérant comme des sujets sur lesquels il doit régner. L’un des traits des psychopathes, en me gardant, évidemment, de le ranger dans cette catégorie de déviants, c’est leur refus ou leur incapacité à reconnaitre leurs erreurs, leurs et leurs torts, toutes choses les empêchant de se remettre en cause, de regretter leurs actes, d’éprouver des remords et venir à résipiscence.

A l’occasion d’évènements tragiques ayant enregistré des morts, rarement on a vu le Président Macky Sall manifester spontanément une compassion à l’endroit des familles des victimes, se contentant du formalisme de la présentation des condoléances, souvent, très tardivement. Très rarement, il s’est rendu auprès des familles éplorées pour témoigner sa solidarité. Les Sénégalais ont toujours en mémoire l’épisode malheureux des nourrissons morts calcinés au centre de santé de Tivaouane; lors de la rencontre avec les parents des victimes, le Président Macky Sall avait manifesté de manière ostentatoire une impatience et un empressement à quitter les lieux pour retrouver rapidement les lambris dorés du palais présidentiel. Un tel comportement avait heurté les Sénégalais qui en avaient conclu que pour leur Président la valeur de la vie humaine semble se réduire à un problème de compensation financière qui l’affranchirait, lui et son gouvernement, de toute responsabilité morale. Les Sénégalais retiendront de leur Président, un homme sans aucune empathie à l’endroit de son peuple.

Tout récemment, et c’est qui alimente, anime et nourrit le débat public, le Président Macky Sall a plongé le pays dans une séquence vaudevillesque et croquignolesque qui a pour conséquence dommageable à la crédibilité de notre pays, d’en faire la risée du monde entier. Par cette initiative malheureuse qui a fait émerger sa véritable personnalité, le Président Macky Sall a remis en cause les fondamentaux qui constituent le socle de notre république. Pour la première fois, depuis notre accession à la souveraineté internationale, l’élection présidentielle est reportée. Jamais une telle décision, une telle initiative n’a traversé ni effleuré aucun de ses prédécesseurs. Ceux-là étaient des esprits éclairés, cultivés, ouverts et d’une grande noblesse d’âme; ils avaient un code d’honneur qui réfrénait chez eux toute velléité d’entreprendre des actes indignes, dépourvus de hauteur et de grandeur.

Ainsi, sur la base d’une simple déclaration dont le caractère fallacieux et spécieux est apparu au grand jour, d’une suspicion sans même un début de preuve, le Président Macky Sall a cru devoir prendre un décret annulant l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Une élection que les Sénégalais attendaient impatiemment, parce que considérée comme l’occasion unique d’en finir avec un système de gouvernance tortueux, maléfique, méphitique, brutal et violent animé par des hommes de corde et de sac, sans foi ni loi, irrespectueux des droits humains, dépourvus de toute dignité, ayant comme viatique d’accumuler des richesses en suçant le sang du peuple et en s’abreuvant des sueurs de la plèbe.

 Le plus grave et le plus désolant, c’est de s’entendre dire que le décret annulant l’élection s’est inspiré d’une loi qui n’avait pas été votée au préalable; une mauvaise foi manifeste d’une race de politiciens capables de tous les manigances et qu’il faut, à jamais, bannir du landerneau politique. Saisi de cette forfaiture grotesque, d’une flagrance évidente et d’une fragrance fétide, le Conseil constitutionnel drapé de sa toge du droit qu’il ne saurait maculer ni souiller, a anéanti cette forfaiture orchestrée par la plus haute autorité du pays, censée veiller au respect strict de la Constitution. Cette mauvaise farce qui continue à se jouer, a mis à nu la personnalité de ce Président de la république dont j’avais dit qu’il ne méritait pas de l’être; ce qui à l’époque m’avait valu une convocation à la Division des investigations criminelles ou, après audition, il avait été retenu contre moi les infractions suivantes; offense au chef de l’État, diffusion de fausses nouvelles et actes et manœuvres de nature à déstabiliser les institutions.

Le magistère du Président Macky Sall n’aura été qu’une longue et très douloureuse parenthèse, une parenthèse tout de même, dans la marche de l’histoire politique qui a connu de grands hommes, de véritables hommes d’Erat. Dans sa quête du pouvoir absolu, le Président Macky Sall s’est drapé des oripeaux d’un autocrate qui pensait pouvoir régner indéfiniment sur un peuple qu’il croyait assujetti, dompté et résigné. De tous les Présidents de la république, il est admis par la majorité des Sénégalais, que le Président Macky Sall est le plus médiocre, le moins compétent, le moins cultivé, le moins charismatique et le plus éloigné de son peuple. Le Président Macky Sall a été le plus grand contrevenant des lois et règles de la république; il a osé remplacer les couleurs de la république par celles de son parti sur nos armoiries, le marron beige à la place du vert-jaune-rouge. Il aura ainsi consacré la primauté du parti sur la patrie, prenant à contrepied son fameux slogan « la patrie avant le parti ».

Je saurais terminer sans citer Souleymane Jules DIOP qui, parlant de Macky Sall disait « Macky chef de parti, c’est qu’il y a un problème au Sénégal; lui dont la plus grande ambition était de devenir chef de service. Il est faible, incompétent, incapable et sans épaisseur intellectuelle; voter Macky Sall, c’est élire Marième Faye. »

Dakar le 09 Mars 2024.                                           Boubacar SADIO

                                                                 Commissaire divisionnaire de police

                                                                   Classe exceptionnelle à la retraite.

J’ai toujours terminé mes contributions par la formule TERMINUS 2024. Aujourd’hui ce sera TERMINUS  24-03-2024.  

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