Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection Présidentielle sénégalaise de 2024, présente son programme politique intitulé « Yoonu Dëgg ».
Son programme, appelé « 1.5.15 », est articulé autour de cinq grandes orientations déclinées en quinze axes, chacun comportant plusieurs actions à mettre en œuvre.
Dans la rubrique « Le Mot du Président », Diomaye Faye exprime sa volonté de mener le Sénégal vers un avenir prospère en mettant en avant les valeurs de patriotisme, de travail, d’éthique et de fraternité.
M. Faye souligne l’importance de lutter contre l’injustice, de promouvoir la cohésion sociale et de bâtir ensemble un avenir meilleur pour le pays.
Son programme vise également à consolider les institutions démocratiques, repenser le système judiciaire, améliorer la gouvernance des ressources naturelles, lutter contre la corruption, et promouvoir la souveraineté économique du Sénégal.
Diomaye Faye affirme qu’en tant que président, il s’opposera à l’instrumentalisation de la justice et des forces de l’ordre, à l’intimidation des opposants et des journalistes, à la répression brutale et à l’emprisonnement arbitraire.
Bassirou Diomaye Faye se présente comme un serviteur du peuple et souhaite s’appuyer sur toutes les compétences pour mettre en œuvre son programme économique et social.
Programme Diomaye : Des réformes dans le système politique, judiciaire…
La coalition « Diomaye Président » a investi Bassirou Diomaye Faye comme son candidat à l’élection Présidentielle 2024. Qui a proposé aux Sénégalais programme 1.5.15. Et faisons connaissance avec la rubrique « Le Renouveau institutionnel et l’engagement africain ».
Une des rubriques de son programme politique « Yoonu Dëgg », proposé aux Sénégalais, « Le Renouveau institutionnel et l’engagement africain ». Il plaide pour « une réforme profonde des institutions et un engagement au service de l’Afrique » et « une administration performante au service des sénégalais ».
Et ce programme, qui comprend plusieurs axes majeurs, vise à introduire des réformes importantes dans le système politique, judiciaire, électoral, financier, et à promouvoir l’intégration régionale et le développement durable.
Voici un résumé des principaux points :
- Réduction des prérogatives du Président de la République :
- Fin de la concentration des pouvoirs présidentiels.
- Instauration de la responsabilité, de la révocabilité et de l’obligation de rendre des comptes du Président.
- Introduction de la procédure de destitution en cas de manquement grave.
- Création du poste de vice-président, élu en tandem avec le Président.
- Réforme des rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire :
- Transformation du « Conseil constitutionnel » en « Cour constitutionnelle » avec un mode paritaire de désignation.
- Réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
- Révision du code pénal et du code de procédure pénale.
- Indépendance du parquet par rapport au Ministre de la Justice.
- Indépendance au sein de l’appareil judiciaire :
- Institution d’un Juge des Libertés et de la Détention (JLD) pour les questions de détention provisoire.
- Promotion de peines alternatives à l’emprisonnement.
- Renforcement du dispositif des bracelets électroniques.
- Réforme du budget de la justice et mise aux normes des lieux de privation de liberté :
- Augmentation substantielle du budget du ministère de la Justice.
- Construction de nouveaux édifices : tribunaux, bâtiments administratifs, prisons.
- Réforme de la politique carcérale pour faciliter la réinsertion sociale des détenus.
- Accès des citoyens au service public de la justice :
- Renforcement de l’accès à l’information des justiciables.
- Digitalisation de l’état civil et mise en place d’un système d’alerte communautaire sur les naissances et les décès.
- Facilitation de l’accès à l’aide juridictionnelle.
- Réforme des institutions et du système électoral :
- Limitation des pouvoirs du Président de la République.
- Interdiction du cumul des mandats électifs.
- Révision et protection de la Constitution.
- Adoption d’une Charte des libertés et de la démocratie.
- Révision et amélioration du système électoral sénégalais.
- Révision des comptes et renforcement de la compétence des corps de contrôle :
- Renforcement de la transparence dans la gestion des affaires publiques.
- Détachement des corps de contrôle de la tutelle de l’Exécutif.
- Réforme de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et mise en place du Parquet National Financier (PNF).
- Suppression des fonds politiques et adoption d’une loi de protection des lanceurs d’alerte.
- Véritable intégration sous-régionale et africaine :
- Renforcement de la sécurité aux frontières.
- Interconnexion des infrastructures avec les pays de la sous-région.
- Promotion d’un programme de coopération décentralisée.
- Construction d’ambassades dans les pays africains.
- Développement de la production d’énergies renouvelables à l’échelle sous-régionale.
Mangoné KA