Il espérait que la rue servirait grandement ses desseins: manque de chance, la rue est restée calme. Il a tout fait pour diviser l’opposition: il en avait oublié, à force de prendre les Sénégalais(es) pour des imbéciles et des moins que rien, que le peuple, comme ses opposants, sont devenus matures, et ont fait preuve d’une grande cohésion et d’une parfaite unité. Il aura pourtant tout essayé pour mettre le feu au pays: rien n’y a fait!
Que lui reste t-il ? Le coup d’Etat constitutionnel. Il jugera que le pays est ingouvernable, dissoudra peut-être – ce qui lui est interdit – le Conseil constitutionnel, décrétera l’état d’urgence, si besoin, l’armée qui a été très gâtée ces dernières années, viendra à la rescousse, et Macky SALL, qui n’a plus aucun avenir politique, à l’intérieur comme à l’extérieur, n’a plus que cette possibilité pour exister encore.
Reste à savoir la réaction du peuple, qui pour l’instant, reste courtois et lui indique: « Monsieur le Président, la porte de sortie, la petite porte, mais la porte quand même, pour vous, c’est le 02 avril, et d’une manière définitive! ». A lui de le comprendre rapidement, avant que cela ne devienne : « MACKY DEGAGE », et dernière étape, empruntée à son grand ami SARKOZY : « casse toi pauvre c*** ».
A lui de comprendre que, quand les carottes sont cuites, elles sont cuites! Et que si le SENEGAL est ce qu’il est, ce n’est pas grâce à lui, mais grâce au peuple, car les Présidents passent, mais le pays, ET le peuple, restent! L’opposition a eu la sagesse et l’intelligence de s’unir, pour un seul et même combat, à savoir le respect de la loi et de l’Etat de droit.
Macky SALL a choisi la dictature, les coups tordus, et le chaos. Même avec ses « forces spéciales » qui ont tué et assassiné leurs frères, il n’arrivera pas à imposer sa loi et sa dictature. Le peuple, dans son immense majorité, a répondu à sa pitrerie de dialogue qui n’était qu’une supercherie, comme tous les autres dialogues précédents, et à son énième coup tordu.
L’opposition et le peuple tout entier lui ont répondu: la loi, parce que, Monsieur le Président, vous nous l’avez assez répété, et à juste raison: FORCE DOIT RESTER A LA LOI ! »
Me François JURAIN
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