«Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la nation. Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité politique auquel il faut savoir mettre un terme par le dialogue et le consensus pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans sous peine d’aller vers des lendemains incertains. Ce temps est venu pour la nation sénégalaise parce que la vie des nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun au sens des responsabilités et de la patrie».
En effet, c’est en c’est termes que le Président de la République a ouvert ce lundi, à l’occasion de l’ouverture du dialogue national, son speech. Tenant ainsi à mettre à l’aise ses invités, et même ceux qui sont encore sceptiques de sa bonne foi quant à l’organisation de ce dialogue, Macky Sall dira : «Le président de la République que je suis n’a aucun agenda personnel. À la limite, je ne veux même pas assister à ces élections, si vous voulez entendre la réalité. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 2 avril prochain marquera la fin de mon mandat, la fin de ma mission à la tête du Sénégal. Je l’avais dit et je le maintiens», a-t-il dit.