« Dès lors que Bassirou Diomaye a été reconnu apte par le Conseil constitutionnel, remplissant toutes les conditions envisagées, réunissant les neuf pièces du dossier exigés, plus rien ne s’oppose à sa libération, même provisoire, pour lui permettre tout simplement de dérouler sa campagne électorale ».
L’avis est du professeur titulaire Ameth Ndiaye. Il était l’invité du « Jury du dimanche » sur iRadio.
Il faut noter qu’une demande de liberté provisoire avait été introduite par ses avocats et avait été rejetée. Mais pour le professeur, « il y a un duel fratricide entre l’ordonnancement politique et l’ordonnancement juridique. Et malheureusement, dans les États africains, souvent, il arrive que l’ordonnancement politique l’emporte sur l’ordonnancement juridique ».