Que les enseignants politiciens se le tiennent pour dit. Ces derniers qui jouent au rebelle ces derniers jours pour aller en grève à cause du report de la présidentielle de février 2024 sont avertis par le ministère de l’Education nationale. Dans une déclaration rendue publique, Cheikh Oumar Anne menace de sanctionner ces chevaliers de la craie qui, selon lui, violent les dispositions réglementaires de notre pays.
«Des syndicats d’enseignants se réc lamant d’un mouvement dénommé ‘’Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement’’ appellent à des débrayages pour des raisons non scolaires. Ces perturbations fâcheuses affectent le déroulement du calendrier scolaire mettant ainsi en péril le droit à l’éducation des élèves. Pour rappel, si le droit de grève est reconnu aux travailleurs par la Constitution, il s’exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Ceux qui cessent le travail en violation des dispositions réglementaires peuvent immédiatement subir toutes sanctions disciplinaires», mentionne la note.
A en croire le communiqué du ministère de la l’Education nationale, il en est de même si la cessation du travail est fondée sur des motifs politiques et non pas sur des motifs professionnels. «Le Gouvernement prendra, en toute responsabilité et en toute rigueur, les dispositions idoines pour le respect de la réglementation et la continuité des enseignements-apprentissages», a-t-il laissé entendre. Le département ministériel conduit par Cheikh Oumar Anne a «salué le sens des responsabilités et la posture républicaine de la majorité des enseignants qui continuent à œuvrer pour l’émergence d’un système éducatif performant et résilient». «Le ministère de l’Education nationale réaffirme sa volonté et son engagement à fournir une éducation de qualité à tous les élèves et à assurer leur bien-être et leur sécurité dans les écoles et établissements scolaires», conclut le document.