Réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest, le Sénégal est désormais en proie à de vives tensions depuis que le président Macky Sall a annoncé samedi, quelques heures avant l’ouverture de la campagne, le report de la présidentielle prévue le 25 février.
Cette décision dénoncée avec virulence par ses détracteurs comme un « coup d’Etat constitutionnel » plonge le pays dans l’inconnu et fait craindre une ébullition, qui ne s’est pas confirmée pour le moment.
Elle a causé un tollé parmi les candidats qualifiés et dans la société civile, y compris dans les milieux religieux. Les autorités ont réprimé de premières tentatives de rassemblements dimanche.
La Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine, les Etats-Unis, l’Union européenne, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, partenaires importants du Sénégal, ont exprimé leur inquiétude.
Assane SEYE