Dressons-nous face à l’assaut contre les fondements de notre démocratie ! Les mots percutants de Mboup Mouhamadou Ngouda résonnent comme une clameur, une réplique forte contre le report illégal de l’élection présidentielle. L’intangibilité du mandat présidentiel, sacro-sainte, ne doit pas être foulée aux pieds. Non au report anticonstitutionnel ! Non à un 3e mandat anticonstitutionnel !
L’article 103, pilier de notre Constitution, érige la durée du mandat présidentiel en un socle immuable. Aucune loi de révision, même adoptée par référendum, ne peut proroger cette durée. C’est un bouclier constitutionnel qui protège la stabilité de notre nation.
La décision sans équivoque du Conseil Constitutionnel en 2016, consignée dans l’article 31 et le considérant 32, écarte toute possibilité de reporter l’élection. Cette décision est un rappel fort que les règles du jeu démocratique ne peuvent être altérées au gré des ambitions individuelles. L’Assemblée nationale, gardienne de l’intégrité constitutionnelle, ne peut ni reporter l’élection présidentielle ni proroger le mandat présidentiel.
Le pouvoir ultime réside entre les mains du Conseil constitutionnel, dont la compétence se limite aux cas spécifiques prévus par les articles 29 et 34 de la Constitution. C’est un rappel que même dans les moments critiques, la Constitution demeure la boussole de notre démocratie.
Le cri « Vive le Peuple ! » résonne comme une déclaration d’indépendance contre tout mépris des règles constitutionnelles. C’est un rappel que le pouvoir émane du peuple et que toute tentative d’échapper aux contraintes constitutionnelles est une atteinte à la volonté populaire.
En conclusion, la voix de Mboup Mouhamadou Ngouda devient le porte-étendard d’une résistance constitutionnelle. Notre démocratie, forgée dans le respect des règles, ne pliera pas devant les assauts du non-respect des lois fondamentales. Vive le Peuple, vigilant et résolu, gardien inflexible de l’ordre constitutionnel !