Dans l’approche cruciale de l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal, il est impératif de mettre en lumière l’importance capitale de garantir la stabilité institutionnelle et de soutenir pleinement le processus électoral en cours. La préservation de la démocratie exige une vigilance constante pour assurer la transparence et l’équité dans chaque étape de ce processus démocratique.
Les appels à la responsabilité des institutions et des citoyens résonnent comme une nécessité dans ce contexte. La confiance du peuple sénégalais dans le système démocratique repose sur la conviction que le processus électoral est libre, équitable et transparent. Toute crise institutionnelle doit être écartée, et l’assemblée nationale devrait avoir la liberté d’instituer une commission d’enquête parlementaire pour dissiper tout doute potentiel.
Il est crucial de souligner que le Président de la République ne devrait en aucun cas avoir le pouvoir de reporter l’élection présidentielle. Le respect des règles électorales établies et la confiance dans les institutions sont des piliers essentiels de la démocratie. Aucune manœuvre ne devrait être tolérée si elle menace la tenue d’une élection libre et transparente à la date prévue.
Le texte précédent a soulevé la possibilité de manœuvres futures par des candidats recalés après la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel. Une telle stratégie, basée sur des accusations de corruption visant les membres du conseil constitutionnel, ne serait rien de moins qu’un affront à la démocratie et à l’état de droit. Elle représenterait un défi majeur au respect dû au peuple sénégalais, qui endure déjà des épreuves depuis trop longtemps.
En cette période où le peuple sénégalais souffre depuis douze ans, il est impératif de se lever contre toute tentative de manipulation politique. Les citoyens doivent rester vigilants face aux complots et aux conspirations qui menacent la démocratie pour des intérêts personnels. L’engagement envers la justice et la vérité est d’autant plus essentiel pour rendre hommage aux 1500 innocents détenus politiques et aux 80 personnes décédées lors des manifestations pacifiques.
Les juges constitutionnels jouent un rôle fondamental dans cette situation. Leur refus de démissionner, malgré les épreuves, est un acte de courage qui permet de démasquer les conspirateurs. Les auteurs de complots doivent être tenus responsables de leurs actes, et leur comportement ignoble doit être exposé devant l’histoire. C’est une opportunité de réaffirmer notre engagement envers la démocratie et de mettre un terme à cette mascarade qui sape les fondements mêmes de notre République.
En conclusion, la préservation de la démocratie au Sénégal exige une mobilisation collective pour défendre la stabilité institutionnelle, la transparence électorale et les principes démocratiques. Les citoyens, en partenariat avec les institutions, ont le pouvoir et la responsabilité de garantir un avenir démocratique solide pour le Sénégal.
P.A.N