D’après Human right Watch, la volonté de Macky Sall d’organiser des élections libres et transparentes est en contradiction avec les réalités sur le terrain. Pour l’ONG, les autorités remplissent « les prisons de centaines d’opposants politiques, depuis trois ans ». Ainsi, suggère le rapport, les autorités « devraient enquêter de manière efficace sur toutes les violences commises par les forces de sécurité, libérer les personnes détenues arbitrairement et garantir le droit à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ».
Ce 25 février, les Sénégalais se rendront aux urnes pour élire le successeur de Macky Sall. Seulement, le contexte pré-électoral reste très agité. Seulement, le tout récent rapport de Human right Watch reste accablant pour les autorités Sénégalaises. L’ONG de défense des droits de l’homme n’en est pas moins tendre avec le gouvernement Sénégalais. D’après l’organisation, les autorités devraient « enquêter de manière efficace sur les violences commises par les forces de sécurité… ». De même, l’ONG appelle les autorités à libérer toutes « personnes détenues arbitrairement ».
Le rapport fait encore mention des évènements de 2021. Période coïncidant avec les procédures judiciaires concernant l’opposant Ousmane Sonko et des préoccupations suscitées par l’éventualité d’un troisième mandat de Macky Sall. Ces évènements étaient accompagnés d’une vague d’arrestation d’opposants et de dissidents.
Le rapport reprend, également, ceux des groupes de la société civile Sénégalaise et des partis d’opposition. D’après, ce document « près de 1000 membres et militants de la société civile ou de l’opposition ont été arrêtés dans tout le pays en mars 2021 ». « Les autorités devraient s’assurer que tous les Sénégalais sont en mesure d’exprimer librement leurs opinions et d’exercer leur droit de vote de manière équitable », a déclaré Ilaria Alegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Right Watch.
Human right Watch a, également, fait mention de l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye, sous le simple fait « d’un message critiquant les magistrats qu’il avait publié sur son compte Facebook ». Dans sa documentation Human right Watch a interrogé 34 personnes par téléphones dont 9 membres de la société civile, 6 journalistes, 2 professeurs d’Université, 3 avocats et 3 proches d’activistes.
Babou Diallo