Neuf jeunes, membres de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) ont été arrêtés et envoyés en prison pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée.
Une arrestation de plus dans les rangs de l’opposition qui a fait réagir les droits de l’hommistes. « L’ouverture d’une information judiciaire et le placement sous mandat de dépôt de manifestants pacifiques, qui devraient au pire des cas être jugés en délit flagrant ne visent qu’à punir et réduire au silence les opposants politiques et les militants. C’est une pratique qui nuit gravement à l’image de la justice au sein de l’opinion publique sénégalaise. Elle doit être abandonnée », a fustigé Seydi Gassama Directeur exécutif d’Amnesty Sénégal.
Sur la même lancée, Alioune Tine estime qu’ « il faut une résolution et entrer dans une logique d’apaisement, et surtout l’administration territoriale et la justice qui sont interpellées. Les arrestations et les détentions prolongées de jeunes militants de l’opposition sont inacceptables et n’est pas de nature à apaiser une situation politique en ébullition. J’en appelle à la modération et à la tolérance de l’administration et de la justice pour permettre aux opposants de jouir du droit de manifester, de contester, qui est une attribution fondamentale d’une opposition dans une démocratie, surtout en période électorale. Il faut libérer toutes les personnes détenues pour simplement avoir manifesté sans violence ».
Cécile Sabina Bassene