Le weekend passé n’a pas été pauvre en événements. Comme il est drôle, ce cher Monsieur Macron. Dans une touchante sincérité, il a proposé le job d’envoyé spécial de leur machin, Paris Pact for Peace and Climat (4P), à notre bien aimé président qui fera ses adieux au pouvoir en avril prochain sans rejoindre l’armée de chômeurs de son charmant pays. Un job, disons-le tout net, qui ressemble à tous points de vue à celui d’un garçon de courses. Notre ex-Chef devra en effet parcourir le monde pour porter plus haut la voix du machin, Paris Pact for Peace and Climate (4P). Il ne mourra pas pauvre et ne va non plus s’ennuyer. C’est déjà ça de gagné. Pas vraiment la peine de jouer au crieur public pour annoncer la bonne nouvelle d’un tel emploi ou que toute la presse en fasse l’information du jour. Ça vous rend peu fier face à l’ancien colon. Garçon de courses ? Pas très
glorieux comme job ! Souhaitons tout de même qu’au moment d’étrenner cet emploi au service de l’ancien colonisateur, qu’il ne nouslaisse pas un pays déchiré mais, plutôt, un Sénégal en paix et réconcilié avec lui-même.
C’est le sens peut être de cette autre breloque que lui a décerné la Ligue islamique mondiale lors d’agapes pendant que Gaza était bombardé et que des enfants palestiniens mouraient sous les bombes israéliennes si ce n’est de faim. Une Palestine ensanglantée alors que les Arabes regardent impuissants des frères massacrés.
On remarquera que, jusqu’à présent, le Chef, dont le pays président pourtant depuis 1975 le Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, n’a pas condamné les massacres israéliens en Palestine. Cela dit, sitôt rentré au pays, il est allé donner un coup de main à celui que certains de ses camarades trouvent amorphe et incapable de signer la rupture pour prendre son destin en main. S’il n’est pas materné par Marième, c’est le Chef qui lui prend la main. Il aura fort à faire quand on lui lâchera les pinces. Plutôt que de se consacrer aux urgences qui sont nombreuses comme l’émigration clandestine qui décime la jeunesse, les prix qui prennentl’ascenseur, ils sont dans une campagne électorale sous couvert de tournée
économique. Ils croient pouvoir insulter l’intelligence de leurs compatriotes… qui les attendent au tournant du 25 février prochain ! Il faut bien avoir le courage de leur dire, au Chef et à son candidat, que ce qu’ils n’ont pas pu faire en 12 ans dans les régions qu’ils parcourent actuellement, ce n’est pas en trois mois qu’ils le feront !
kaccoor bi – le temoin