Encore une fois, la présidente du parti de l’Alliance Nationale pour la Démocratie (AND/Saxal Liguey) Aïssatou Mbodj fait montre d’un élan de solidarité sans précédent envers le leader de l’ex parti Pastef, Ousmane Sonko qui est en train de boire le calice jusqu’à la lie à cause de ses déboires judiciaires mais aussi du refus de la Direction générale des élections (Dge) de lui remettre les fiches de parrainages en perspective de la présidentielle de février 2024. Dans un communiqué, la candidate déclarée à la présidentielle et l’ensemble de ses militants et Sympathisants, «condamnent vigoureusement, la détention arbitraire du Président Ousmane Sonko qui lui cause, actuellement, une dégradation profonde de son état de santé». Aussi, ils «condamnent le refus, par la Direction générale des élections (Dge), de délivrer, à son mandataire national, une fiche de parrainage destinée à l’é lection présidentielle du 25 février 2024».
D’après l’ancienne mairesse de Bambey, ce refus s’oppose à l’exécution de l’Ordonnance N°01/2023 du 12 octobre 2023 du Tribunal d’Instance de Ziguinchor qui annule la mesure de radiation du nom de Ousmane Sonko des listes électorales tout en ordonnant sa réintégration par les services centraux du ministère de l’Intérieur sur la liste électorale de la commune de Ziguinchor ainsi que sur le fichier général des électeurs. Face à cette situation, l’ex ministre de la Femme sous le régime de Me Abdoulaye Wade «dénonce cette forfaiture qui confirme, une fois de plus, l’affaiblissement des pays démocratiques au profit d’un durcissement des régimes autoritaires tel que constaté par l’Institut International pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea), dans son 4e Rapport de l’année 2022».
Ce n’est pas tout, car Aida Mbodj exige «la remise du Fichier de Parrainage au Mandataire National du Président Ousmane Sonko ; exige des Autorités compétentes et habilitées de l’Etat, l’exécution de toute intervention apte à restaurer l’état de santé du Président Ousmane Sonko et les tiendra responsables de tout ce qui pourrait en advenir en cas de laxisme constaté». Elle termine pour inviter «l’ensemble de l’opposition et les forces vives de la Nation à faire bloc pour un retour immédiat au respect des exigences d’un Etat de droit».