Guy Marius Sagna audite par le comité des droits de l’homme de l’UIP[l1] 

par pierre Dieme

Hors du pays depuis quelques temps, le député Guy Marius Sagna, membre de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a fait l’objet d’une audition de la part du Comité des droits de l’homme de l’Union Interparlementaire sur le dossier d’Ousmane Sonko.

Hors du pays depuis quelques temps, le député Guy Marius Sagna, membre de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW) a fait l’objet d’une audition de la part du Comité des droits de l’homme de l’Union Interparlementaire. Cette séance, selon le député, portait sur le dossier d’Ousmane Sonko.

Informant que la 147e Assemblée générale de l’Union Interparlementaire (UIP) a discuté hier, lundi 23 octobre 2023, à Luanda (Angola) des violations des droits de Ousmane Sonko par l’État du Sénégal, le député Sagna informe : « À l’invitation de l’UIT, j’ai été auditionné aujourd’hui parle comité des droits de l’homme des parlementaires de l’UIP ». Et de relever que les neuf (09) membres du comité des droits de l’homme des parlementaires lui ont posé plusieurs questions relatives aux derniers éléments dans l’évolution du dossier de Ousmane Sonko, à son éligibilité, à ce que l’Union interparlementaire peut faire pour l’arrêt des violations de Ousmane Sonko, entre autres.

Selon le député Sagna, l’UIP a tenu à rappeler, selon la lettre et l’esprit de la Déclaration universelle de l’UIP sur la démocratie, que « l’élément clé du fonctionnement démocratique est la tenue d’élections libres et régulières permettant l’expression de la volonté du peuple, sur la base du suffrage universel, égal et secret, de sorte que tous les électeurs puissent choisir leurs représentants dans des conditions d’égalité, d’ouverture et de transparence ».

Dans la foulée, elle a pris note « avec préoccupation, par conséquent, des allégations du plaignant selon lesquelles M. Sonko fait l’objet de poursuites politiquement motivées et que ces poursuites ont pour but d’invalider sa candidature aux prochaines élections présidentielles ».

Pour autant, l’UIP « prie instamment, à cet égard, les autorités compétentes de prendre toutes les mesures nécessaires afin que les conditions requises soient réunies pour que les candidats de l’opposition et leurs partisans puissent exercer leur droit fondamental de prendre part à la conduite des affaires publiques au même titre que le parti au pouvoir et ses sympathisants ».

Non sans manquer de « demander aux autorités parlementaires de fournir des informations sur toute mesure prise à cette fin ». Il faut rappeler que l’UIP est l’organisation mondiale des parlements nationaux. Elle a été fondée en 1889 pour encourager la coopération et le dialogue entre toutes les nations, en tant que première organisation politique multilatérale. Elle compte aujourd’hui 179 Parlements membres et 14 organismes parlementaires régionaux

Ousmane GOUDIABY 

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