Me Clédor Ciré Ly a révélé ce mardi matin que le leader de l’opposition, qui a repris sa grève de la fin depuis 9 jours, est tombé dans un coma profond depuis hier lundi. Son collègue comorien, a mis en garde les autorités étatiques du Sénégal, sur ce qui pouvait arrivé à leur client.
« Les autorités sénégalaises à l’origine des persécutions militaires, policières, judiciaires et administratives contre Ousmane SONKO veulent le pousser à bout au point où ce dernier avait tenté de quitter son lit d’hopital le 22 octobre 2023 contre l’avis des médecins pour regagner sa cellule à la maison d’arrêt de Dakar », a indiqué Me Said Larifou
Avant d’ajouter: « L’État du Sénégal est tenu responsable des conséquences immédiates de ce qui peut arriver à Monsieur Ousmane Sonko et des graves violations des droits de ce dernier dont le seul tort est d’avoir déclaré son ambition de se présenter aux prochaines élections présidentielles au Sénégal pour offrir à son pays une alternance politique apaisée, démocratique et un projet politique répondant aux aspirations du peuple sénégalais ».
Me Larifou qui fait partie des avocats qui ont défendu le recours de Ousmane Sonko au tribunal de Ziguinchor affirme que « Les moyens légaux, notamment les instruments pertinents du droit international, signés par Le Sénégal seront utilisés pour faire valoir et défendre les droits de notre client ».
AYOBA FAYE